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Les discours sociaux assignent chacun à des places marquées par la différence des sexes, places au demeurant mouvantes aujourd’hui. Qu’en est-il dans notre culture contemporaine avec la déconstruction de la figure du père ? L’anthropologie et la psychanalyse sont en légitimité, dans leur rapport avec le politique, loin des stéréotypes, pour interroger la redistribution contemporaine des liens sociaux.
Dans cet entretien, il est question des récents développements de l’extension de la psychanalyse dans le contexte du « malêtre » contemporain. Pour Emmanuel Diet, il s’agit, dans la réflexion, d’intégrer la dimension inconsciente aux conceptions de la gouvernance, sans pour autant être au service du management. Il s’agit donc aussi d’interroger l’histoire et la culture en articulant les singularités des différents registres psychiques et sociaux, afin de tenter d’inscrire la pensée et la pratique psychanalytiques au sein de la rationalité scientifique.
Quels sont les effets des objets culturels contemporains adolescents sur la narration et la façon dont ils peuvent être utilisés en thérapie ? À partir d’exemples cliniques, rattachés à ce que les auteurs nomment des « trans médium », à savoir les médiations numériques ou les techniques projectives, nous verrons comment aborder la question « trans » à partir de ces supports narratifs et leurs spécificités.
L’hypermodernité, sous l’égide du modèle néolibéral, tendrait-elle à abaisser l’habitabilité des milieux, qu’ils soient naturels, sociaux ou institutionnels ? Favoriserait-elle une précarité destructive par l’épuisement des ressources relationnelles et naturelles ? Cet article met en évidence qu’une partie des observables cliniques actuels de la problématique écologique peuvent s’appréhender en termes de résonance entre cette précarité destructive contextuelle et notre précarité néoténique structurelle, ainsi qu’en termes de pathologie du lien entre l’Homme et « ses » environnements. Démonstration.
La jouissance s’inscrit dans le registre du plaisir sensuel et-ou psychique. Elle repousse les limites, s’approche de l’extrême. Ici, l’auteure développe quatre aspects de la jouissance : physique et morale, symbolique, éthique, et enfin poétique, et, pour chacun d’entre eux, en illustre les fondements à travers quelques exemples, tels que le port de talons aiguilles ou la lutte pour le climat.
Pourquoi, dans ce projet de dossier, avoir associé jouissance et sociabilité ? Il faut considérer que dans une société qualifiée d’« hypermoderne », marquée essentiellement par l’individualisme, l’hypernarcissisme, l’hédonisme, le consumérisme..., mais aussi par des tendances au sacrifice du bien-être pour l’atteinte de performances socialement reconnues…, la quête de jouissance apparaît comme un besoin, une aspiration inextinguible.
Jacqueline Barus‑Michel a été, sans nul doute, la plus grande spécialiste en psychologie sociale clinique. Elle aborde ici, en 2008, une vaste réflexion psychosocio-anthropologique sur la nature et les modes d’organisation et d’évolution du lien social qui passe par l’examen du statut de la femme et des fonctions ou figures de l’autorité dans diverses sociétés ou encore des formes de structuration du politique.
Cette réflexion débouche sur l’analyse, par le détour philosophique, des conditions de la démocratie.
Depuis ces vingt-cinq dernières années, le monde de la psychologie et l’exercice des psychologues se sont profondément transformés : diffusion de la psychologie pour le meilleur comme pour le pire, familiarisation avec la discipline, mais aussi avec la profession de psychologue bien mieux comprise et acceptée, spécialisations multiples, dispositifs de soins ou d’aide plus proches des besoins, et aussi désir des psychologues d’être en phase avec leur époque.