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Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.
Si la théorie freudienne du rêve constitue le modèle psychanalytique
du fonctionnement de l’Inconscient, quelle place le rêve peut-il trouver dans
la cure psychanalytique et en psychothérapie aujourd’hui ? Selon Daniel Sibony,
il est un faisceau de fibres et l’interprétation de chacune d’entre elles va permettre
de « produire un énoncé pertinent qui peut relancer le travail »…
La théorie de Sigmund Freud
sur les rêves lui a permis
de poser les principes généraux de
la psychanalyse. Quel est son rapport
à l’inconscient, au désir infantile, au
transfert ? Quel est le travail du rêve ?
Quel est le lien entre activité diurne
et nocturne ? Un retour sur les aspects
fondamentaux de cette théorie.
Le rêve occupe un espace important de notre vie psychique, intellectuelle, sociale et artistique. Il semble qu’il en ait toujours été ainsi. Dans les récits mythologiques, le rêve met l’homme en relation avec l’au-delà, idée reprise au Moyen Âge : l’âme « en vacance » de la matière s’élève vers les principes supérieurs.