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Les psychologues et la dimension psychologique sont désormais bien inscrits dans la loi de modernisation de notre système de santé, votée en décembre 2015. Il n’en demeure pas moins que l’avenir de la profession, et notamment sa place à l’hôpital, ou encore les questions relatives à la formation sont des points cruciaux où subsistent d’importantes divergences entre l’administration, le ministère et les organisations professionnelles. Le 1er mars dernier, le député Denys Robiliard ouvrait les portes de l’Assemblée nationale pour débattre publiquement, avec les organisations impliquées dans le débat sur la loi de santé, sur ces enjeux, essentiels pour l’activité du psychologue.
Une redoutable question se pose aujourd’hui aux psychologues hospitaliers. Comment, en effet, pourront-ils préserver l’essence de la clinique dans le contexte dramatique que traversent les dispositifs hospitaliers et universitaires tant aux niveaux institutionnel que théorique ?
La loi de modernisation de notre système de santé orchestrée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a été votée au Parlement le 17 décembre 2015. Mais, dès le 28 novembre, lors de la Journée d’échanges et de débat que nous avons organisée sur « Le titre de psychologue a 30 ans. Quel avenir pour la profession ? », Jacques Borgy, venait nous faire l’annonce, en avant-première, de l’inscription de la notion de projet psychologique dans la loi et, plus particulièrement, de la désignation des psychologues en tant qu’acteurs de la santé mentale. Une bonne nouvelle qui a permis d’ouvrir des perspectives dans les débats qui ont suivi, mais qui n’était pas gagnée d’avance, comme en témoignent les processus de discussion à l’Assemblée nationale et au Sénat qui nous sont ici rapportés.
Dans la prochaine loi de santé, au vote début 2015, le psychologue n’existe plus ! Pourtant, tout est posé dans le premier article qui ouvre toutes les déclinaisons possibles des interventions des psychologues, quels que soient les champs, les modalités et temps d’intervention. Alors que se passe-t-il ?
La profession de psychologue souffre d’une difficulté d’accès du public aux consultations
de psychologues, et cela, quels que soi(en)t leur(s) champ(s) d’exercice, public ou libéral, mais aussi
et surtout d’un manque général de reconnaissance de la profession.