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À partir de l’expérience clinique, cet article relate l’accompagnement par le psychologue des patients présentant une tumeur cérébrale primitive, souvent vécue comme une menace pour la dignité du malade. En partenariat avec le neuro‑oncologue et l’assistante sociale, le psychologue a pour objectifs principaux de permettre au patient de vivre avec l’angoisse d’une mort prochaine, de s’autonomiser, et d’accompagner les aidants familiaux.
Dans le cadre de la maladie, lorsque les maux s’expriment, les mots peuvent, quant à eux, être parfois plus difficiles à poser. Comment, alors, aider ces patients ? Comment, lorsque la pensée opératoire fait obstacle à la quête de sens, l’étayage d’un Moi-peau défaillant et le tissage d’une « peau de mots » permettent-ils une élaboration psychique de la douleur ? Dans cet article, l’auteure nous invite à observer les stratégies thérapeutiques adoptées dans le suivi algologique d’un patient présentant une dépression masquée.
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
Il est question ici de la manière dont la fratrie vit l’intrusion de la maladie génétique d’un de ses membres et du handicap qui peut en découler. Ce tiers non invité, support de changement, de représentations et de fantasmes, peut amener à construire ou à mettre à mal la fratrie. Les propos prennent ici en compte les spécificités liées à la composante génétique de la maladie, soulevant alors de nombreuses interrogations sur les liens fraternels et leur devenir.
Stress, anxiété et angoisse font partie du quotidien des patients atteints d’un cancer, tout au long de la maladie et même dans l’après-cancer. Il est parfois difficile d’en comprendre tous les mécanismes et d’en venir à bout, ils font partie du cheminement du patient, de son éprouvé et de sa représentation de la maladie. C’est ici une approche cognitive et comportementale de la gestion du stress et de l’anxiété qui est proposée, et qui témoigne de la nécessaire justesse d’adaptation du psychologue dans l’accompagnement des patients.
L’arrivée de la maladie est parfois l’occasion, pour le patient, de s’interroger sur sa généalogie. Aussi l’accompagnement psychologique en oncologie va-t-il permettre, à certains, d’effleurer quelques pistes d’élaboration qui pourront rejaillir plus tard. Pour d’autres, le partage de cette histoire, théâtre d’un questionnement identitaire plus profond, permettra d’engager un réel travail pour se resituer dans leur histoire familiale. Une juste présence à trouver pour le psychologue.
Depuis la loi du 4 mars 2002, l’information en matière de santé constitue un droit auquel tout patient adulte peut aujourd’hui prétendre, et un devoir pour les équipes médicales. Cependant, de nombreuses familles demandent encore de ne rien dire à leur proche malade sur le diagnostic et, plus encore, sur le pronostic lorsque la maladie est grave et-ou qu’il s’agit de parler de soins palliatifs. Quelle légitimité accorder à la demande de ces familles ? Peut-on considérer cette demande comme une raison suffisante pour dissimuler au malade ce qu’il a ? Que vient exprimer cette demande pour celui qui l’adresse ?
L’hôpital représente un monde véritablement à part, que ce soit pour les patients, les familles, et même les soignants. A fortiori, dans un service de réanimation pédiatrique, les liens qui se nouent entre chaque protagoniste impliquent des changements notables dans les représentations et les modes de relation. L’exemple tiré de ce service, qui prend notamment en charge des enfants souffrant de cardiopathie congénitale, met en relief le travail de communication et de sensibilisation qui doit être fait auprès des soignants pour leur permettre d’avoir une vision plus systémique des situations qu’ils rencontrent, tout en déployant leurs compétences professionnelles dans le domaine du soin.
Lorsque la douleur d’un enfant s’installe, devient chronique, et qu’aucun diagnostic précis n’a été posé, les parents se trouvent souvent plongés dans un grand désarroi, un sentiment d’incompréhension et d’impuissance. La consultation douleur chronique pédiatrique va permettre de prendre en compte les répercussions de cette souffrance au niveau du système familial, de mettre en lumière les bénéfices secondaires qui peuvent parfois se mettre en place et accompagner chacun – enfant, parents, fratrie – dans ses besoins et ses attentes.
La maladie génétique convoque nécessairement le lien aux parents, à la famille, à l’hérédité dans les répercussions inévitables sur l’ensemble du système familial. L’approche systémique, et notamment l’utilisation du génogramme, en tant qu’espace intermédiaire entre la famille et le thérapeute, permettront de resituer le sujet au cœur des relations intergénérationnelles qui l’ont construit tout en lui laissant la possibilité de se saisir de sa propre histoire. Focus sur l’accompagnement thérapeutique qui peut être proposé dans cette orientation au sein des services de génétique médicale.