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Grossesse à haut risque, pathologie obstétricale, menace d’accouchement prématuré, comment une annonce médicale au décours d’une hospitalisation vient ébranler chez les futurs parents le devenir d’une grossesse ou la naissance de leur enfant. Nous verrons, à travers l’étude de deux vignettes cliniques, comment le psychologue peut être ce lien nécessaire entre les médecins, les sages‑femmes et la patiente.
Quel accompagnement spécifique peut-il être déployé auprès des femmes enceintes en situation d’exil ? Comment renforcer les compétences maternelles devant assurer le développement harmonieux des premières relations mère-bébé ?
L’histoire de Lindi met en avant le travail multidimensionnel que nécessite une telle prise en charge, comme elle en souligne la complexité pour l’équipe de professionnels.
Quand une grossesse est annoncée, cela ne représente pas systématiquement une naissance. Mais cette information devient une différence qui fait la différence, pour paraphraser Gregory Bateson.
La maternité durant l’exil soulève bon nombre de problématiques pour la mère comme pour l’enfant. Grâce à une naissance en terre étrangère, le foyer bénéficie d’un autre parcours possible. Confrontée à une inversion des statuts filiaux, la cellule familiale est interrogée sur son organisation. Se produit une inversion des places qui engendre de nouvelles formes de vivre l’ailleurs, face à un lignage paternel absent, voire forclos. La paternité semble alors éclipsée en arrière-plan d’une parentalité à construire au sein d’une société où la maternité, elle-même, est devenue centrale.
De brèves histoires de femmes écrites à la première personne donnent à entendre les effets féconds d'une parole librement adressée à des psys, dans l'univers médical en pleine expansion technologique et thérapeutique que sont les services de gynécologie-obstétrique. Ces femmes sont parfois très jeunes, tout juste sorties de l'enfance, souvent en pleine maturité, parfois déjà d'un âge avancé. Elles voulaient un enfant, elles n'en voulaient pas.
Elles n'y avaient même pas pensé, elles en ont eu un ou plusieurs. Elles n'ont pas pu en avoir, elles n'en voulaient plus, il est arrivé différent, elles ne pourront plus... Présentés sous forme d'extraits de séance, ces récits font vivre au lecteur les mouvements intimes qui animent ces femmes dans leur cheminement. En présence parfois de leurs bébés ou de leurs compagnons, les femmes sont là, uniques, universelles, avec leur corps, leurs mots, leur vie.
Leur parole se déploie, des voiles se lèvent... Au-delà de l'issue médicale, la vie redevient féconde.
Conseiller les femmes victimes de violence conjugale, les orienter vers
les professionnels susceptibles de les aider, suppose de les connaître, ou
plutôt qu’elles se fassent connaître.
Difficile projet quand on sait leur difficulté à parler.
Regard sur une enquête réalisée en maternité et au service d’accueil des urgences du CHU de Nancy.
Accompagner des femmes qui vivent une expérience migratoire compliquée,
mêlant précarité, absence d’hébergement fixe et maternité, impose de penser
une clinique spécifique aux confins des dimensions sociale, culturelle et
psychologique. Une clinique engagée…
pour permettre à ces femmes de renouer avec leur histoire et au temps psychique de reprendre son cours.
Si la pratique de la sage-femme s’inscrit véritablement dans l’interdisciplinarité, il n’en demeure pas moins que des obstacles doivent encore être levés pour qu’elle puisse mener à bien ses missions de surveillance et de prévention. Pour cela, Odile Tagawa plaide pour qu’une attention particulière soit portée sur la transmission des informations entre les différents intervenants et que les professionnelles soient formées à décrypter, au-delà du somatique, les signes de souffrance psychique et les difficultés dans les interactions.
Avec, entre autres, les contributions de N. Elbaz-Cuoq, M. Lamour, A.-S. Mintz, A.-L. Sutter-Dallay, P. Pasi-Delay, A. Chauvin, C. Rodriguez, S. Mugnier, J. Laviolle, B. Bayle.