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Auguste est un jeune adulte souffrant d’autisme. Sa rencontre avec Simatra,
la jument d’un institut d’activités équestres à objectifs thérapeutiques, nous permet
de mesurer ce qui se joue dans ce travail thérapeutique si spécifique, et notamment
en quoi la présence de l’animal peut faciliter l’accès à des éléments régressifs pour le thérapeute et lui permettre ainsi
d’entrer plus facilement en relation avec son patient.
Lorsque l’entre-deux cultures fait barrage à l’expression des ressentis par des mots
qui se dérobent, passer par l’exploration artistique peut permettre de trouver
une voie d’accès à la communication hors la langue. Ainsi, un atelier peinture
et dessin, en parallèle d’un travail en psychothérapie verbale, peut être l’occasion d’aborder des problèmes d’ordre identitaire et permettre de relier deux univers internalisés,
jugés jusqu’alors antagonistes.
Si, par objet de médiation, on entend souvent un matériau malléable, tels
les outils d’expression artistique, il en existe d’autres qui peuvent tout autant
trouver leur place dans la relation.
Aussi peut-on envisager qu’une péniche, reconvertie en centre éducatif renforcé,
ouvre les mêmes perspectives thérapeutiques ? Quelles sont alors les particularités de cette fonction
de médiation ?
Ophélia Avron nous a quittés avec discrétion le 2 octobre 2013.
Elle était, depuis plusieurs décennies, l’une des figures centrales, en France, de l’approche clinique et théorique des groupes, et ses
travaux étaient connus sur le plan international.