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La reconnaissance des vertus thérapeutiques du conte participe de son intérêt actuel dans le champ social de l’aide, de l’accompagnement et du soin. Dans le cadre du conte, des vécus expérientiels et des ressentis fondamentaux du sujet vont peu à peu prendre forme et figure et pouvoir ainsi se travailler et se symboliser.
Le conte est une médiation thérapeutique efficiente non seulement avec les enfants mais avec des groupes d’adolescents, d’adultes et de personnes âgées, notamment dans le cadre d’hôpitaux ou d’institutions spécialisées.
Le conte exprime et traduit en un langage crypté, les terreurs inhérentes à la vie psychique, des plus archaïques aux plus manifestes, des plus diffuses aux plus repérables.
Cet ouvrage présente et analyse comment le conte met en scène ces divers stades de l’angoisse et comment par sa configuration spécifique il est en mesure de les contenir et de les traiter.
Si certains patients peuvent s’avérer réticents à toute prise en charge thérapeutique en face à face, certains peuvent néanmoins se laisser séduire par le biais de médiations thérapeutiques où l’attrait pour un idéal esthétique ou encore le transfert à l’art pourront venir jouer les vecteurs de sublimation… L’exemple d’un atelier d’écriture mené par une psychologue clinicienne et un écrivain en psychiatrie de secteur.
Que proposer à des patientes anorexiques suspendues entre la vie et la mort, là où le désir rencontre la pulsion de mort ? L’expérience esthétique contenue dans un dispositif d’ateliers à médiations thérapeutiques, fondé sur des concepts développés par des psychanalystes pour lesquels la vie psychique s’enracine dans le corps, semble porteuse de cette possibilité de remise en pensée et en mot de la subjectivité.
Les conceptions philosophiques, puis psychanalytiques de la notion d’esthétique fondent, dans les pratiques cliniques de médiations thérapeutiques, une éthique du soin au sein de laquelle empathie, écoute et collaboration institutionnelle sont privilégiées. Le déroulé de la participation d’un patient autiste adulte à un atelier psychothérapeutique de peinture, mené au sein d’une institution psychiatrique, en illustre la richesse et l’importance d’un cadre contenant et théorisé.
La réflexion sur l’esthétique a actuellement un grand rôle à jouer, dans une société qui privilégie, en matière de soins, la rentabilité et l’efficacité plutôt que la dimension relationnelle propre à l’accompagnement thérapeutique. Le problème de l’esthétique, celui de la beauté et de la créativité, présent depuis toujours dans la philosophie, puis dans la psychologie, enfin dans la psychanalyse freudienne, a ouvert la voie à des applications importantes : transposition aux enfants avec l’utilisation du dessin dans la cure par Melanie Klein et Anna Freud ; adaptation aux psychoses et états-limites pour les enfants et adultes avec le déploiement de l’art-thérapie, puis des médiations thérapeutiques, grâce, notamment, au travail de Sandor Ferenczi, puis de Wilfred R. Bion et de Donald W. Winnicott ; référence au « conflit esthétique » théorisé par Donald Meltzer et autres spécialistes de l’autisme.
Offrir un espace d’élaboration et de mise en lien, voici les enjeux d’un dispositif groupal expérimenté au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Baptisé « cinq sens », l’atelier s’appuie sur la remobilisation des capacités sensorielles de chaque participant.
À travers le cas de Solal, deux professionnelles, une psychologue et une éducatrice, rendent compte ici d’une pratique conjointe menée dans un Centre d’action médico‑sociale précoce spécialisé (CAMSPS). Elles assistent ensemble à l’accès d’un sujet autiste au lien social.
Sitôt diplômé en psychologie, Arthur Mary décrochait un poste de médiateur en milieu hospitalier. Aujourd’hui universitaire, il revient sur cette expérience professionnelle et tente de saisir, après coup, les mécanismes à l’œuvre dans ce travail qui trouvait place dans la salle d’attente d’un service d’urgences pédiatriques.
Comment construire et penser l’accompagnement d’un enfant en situation de handicap
psychique lors d’activités sportives ? C’est à travers l’écriture, propice à l’élaboration
et à l’inscription dans le temps, qu’un enseignant intervenant en IME a su trouver
la médiation pour penser les différents dispositifs pédagogiques à mettre en œuvre.
Un journal institutionnel qui témoigne ici tant du travail de prise en charge par chaque
membre de l’équipe que de l’évolution d’un jeune garçon, Éric, au fil de son suivi à l’IME.