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Le déchaînement sur les réseaux sociaux de l’énonciation, de la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes, est le fondement de multiples controverses qui conduisent l’auteure à s’interroger sur cette prise de parole qui, pour beaucoup, agit telle une libération de la parole et une étape émancipatrice. Est-ce une avancée contre les agressions sexuelles ? La loi du silence sera-t-elle vaincue ?
En dépit de la monstration médiatique des souffrances et violences sexuelles subies par les femmes de par le monde, via #MeToo, la prise de conscience d’une société égalitaire peine à s’entrevoir.
Pour certains, les revendications d’égalité citoyenne susciteraient la crainte de perdre les privilèges que conférerait une société patriarcale.
L’auteur s’interroge sur la possibilité qu’une parole d’hommes puisse converger avec le discours féministe.
Le précédent dossier sur le féminisme 1 avait eu essentiellement pour vocation de reconstituer le cheminement du mouvement féministe à travers ses multiples manifestations, depuis le début du XXe siècle, les unes expressives de revendications spécifiques (contraception, avortement, procréation médicalement assistée, etc.), les autres plus clairement idéologiques ou politiques, en tout cas antisexistes, comme celles des Femens visant le conservatisme politique et culturel. En l’espace de deux ans, les luttes proféministes se sont intensifiées, entraînant des manifestations de plus en plus nombreuses, aux objectifs pas toujours convergents