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On croit bien souvent connaître les concepts freudiens sans avoir lu Freud. Pourtant, cette pensée exigeante s'oppose à toute compréhension succincte. Quelle est la signification initiale des textes de Freud ? Qu'a-t-il réellement " dit " ? Le retour à la lettre du texte freudien s'impose comme une évidence. Freud à la lettre a l'ambition de proposer une lecture de Freud au plus près de sa pensée. Expliquer Freud par Freud, éclairer son œuvre par elle-même, tel est le principe directeur qui guide cette collection. La collection présente des textes courts et fondateurs de la pensée freudienne. Pour chaque ouvrage, le lecteur retrouvera systématiquement : le texte traduit ; le commentaire paragraphe par paragraphe ; la genèse du concept ; une contextualisation du texte au sein de l'œuvre de Freud ; une explication des concepts ; une bibliographie autour du concept ; un glossaire. Un tel travail s'accompagne nécessairement d'une attention fine portée à la traduction du texte original allemand. Après deux premiers ouvrages consacrés respectivement au Narcissisme et à la Sexualité féminine, la collection se poursuit avec ce troisième titre.
Star wars et ses héros font partie de l'inconscient collectif juvénile depuis deux générations. Les auteurs, psychanalystes et passionnés de cinéma, analysent ce phénomène et questionnent la connaissance intime et singulière qu'en ont leurs patients surtout adolescents. En quoi peut-on parler de mythe moderne pour cette oeuvre ? Qu'est-ce que l'adolescent vient chercher dans cet univers : projection de ses fantasmes agressifs, oedipiens, identification à un héros traversé comme lui par la violence et l'ambivalence de son âge ? En quoi le destin du personnage principal de cette saga, le sombre Dark Vador, parle-t-il de mélancolie ?
Star wars a dépassé son créateur. À l'aide de la psychanalyse, nous pouvons y lire le miroir d'une époque qui change de millénaire, dans sa singularité et dans ses invariants, y entendre les questions et les angoisses inconscientes du sujet en devenir adulte, dévoiler aussi les fantasmes étonnants sous-tendus par l'oeuvre de Georges Lucas : le passage de questions sur le père mythique à la lutte contre une mère omnipotente, du conte au tragique, jusqu'à l'évitement final du féminin, et donc du sexuel.
Dans cet essai vif à l'adresse d'un public cultivé et curieux, Dark Vador, le méchant le plus célèbre du cinéma, passe sur le divan et dévoile sa mélancolie adolescente, cause et raison de sa bascule du «côté obscur de la Force».
Avec M. Vanneufville, F. Yvan, F. Kaltenbeck, S. Masschelier, B. Baas, G. Morel, M. Steinkoler, D. Fukuda, D. Watteau, M. Marciniak, D. Gaine, D. Echard, S. Boudailliez.
«Si je n’'avais pas ce corps qui me plaque au sol envahi de cette graisse lourde comme un cadavre, je pourrais courir, nager, voyager et pourquoi pas voler comme un papillon débarrassé de sa chrysalide», disait une patiente. Le moi-corps cadavre, prisonnier de lui-même, est une des figures récurrentes de la vie fantasmatique inconsciente des obèses, comme si le dépassement outrancier des limites de leur propre peau masquait la réalité d’'un long trépas programmé. Le suicide mélancolique vise à suivre l'’objet perdu dans une mort au sein de laquelle il ne pourra se dérober. L’'obèse suit l’'objet en le dévorant, le préserve en l’'enkystant, le détruit en l’'étouffant. Il fait le mort en ensevelissant un corps qu'’il a préalablement tué. Aliéné à une recherche dont il ignore le but, il oscille entre la quête d’'une satisfaction orale primitive et celle d’un objet toujours gratifiant, qu'’il voudrait intégrer à son corps en le détruisant. «La où était le Ca, le Moi doit advenir», écrit Freud à propos du chemin analytique de la névrose. Le pari thérapeutique pour nos patients pourrait être celui-ci : «Là où était l'’empreinte de l'’objet oral – en creux ou en excès –, le moi-sujet doit advenir. Un moi libéré du corps de l’'autre.»