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Lorsqu’une personne mise en cause pour un double meurtre présente, lors de son expertise,
les symptômes d’un moment psychotique, peut-on pour autant émettre une hypothèse
de culpabilité si l’on ne sait pas à quoi ils se rattachent ?
Retour sur l’affaire régulièrement médiatisée de cet adolescent de seize ans accusé
de passage à l’acte meurtrier, qui fut jugé sain d’esprit par les experts psychiatres,
condamné à perpétuité par la justice, puis acquitté et libéré. Serge Raymond revisite
l’expertise qu’il avait réalisée alors en postulant un moment psychotique. Exprimant
à l’époque un doute sur sa culpabilité, il revient sur cette condamnation à laquelle,
selon lui, aurait dû se substituer un non-lieu, si ce n’était l’acquittement.