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Et si les empreintes que le détective suit avec rigueur et quelque peu de distraction l’amenaient au rêve, à la vie irréelle ? Si sa trouvaille nous rappelait que, parfois, le rêve rend visite à la vie, même si, cette fois, la visite a lieu avec quarante années de retard ? Si, pendant ce temps, le chant nous avait montré qu’il était capable d’animer un monde ?
À l’adolescence, quand les objets d’étayage parentaux, notamment, sont défaillants, l’investissement de soi devient difficile à réaliser ; des « trous » dans la représentance psychique du sujet se forment, laissant place à des débordements pulsionnels et émotionnels. Le corps devient alors le lieu par lequel certains tentent de résoudre leurs conflits allant parfois jusqu’à une mise en acte suicidaire. Cet article, issu de l’ouvrage L’Adolescence et la mort, publié sous la direction d’Yves Morhain chez In press (voir p. 75), observe l’aide que peut apporter une psychothérapie à médiation dans l’élaboration de cette violence.
Musique et thérapie sont des mots qui peuvent s'accorder sans altérité. Musique et surdité sont des mots qui semblent dissonants. Ne dépassons-nous pas la mesure en réunissant ces trois mots : musique thérapie et surdité ? " C'est évident ! " répondront certains. Pourtant, ce n'est pas aussi évident que cela. Il est sans doute plus rassurant d'accréditer la rumeur publique qui soutient que musique et surdité ne se jouent pas sur la même gamme. Mais a-t-on déjà demandé à des personnes sourdes ce qu'elles en pensaient ? Le travail de recherche proposé tente de faire le point sur cette question en donnant la parole à des " témoins probes " pour reprendre l'expression de J. L. Austin, c'est-à-dire aux sourds eux-mêmes. Il s'agit d'une recherche ethnologique, qui s'étale sur plusieurs années et pour cette raison, certains passages du premier ouvrage, intitulé " de l'ouïe à l'audition " seront repris dans leur intégralité, afin de corroborer la thèse que musique thérapie et surdité s'harmonisent en un contrepoint quasi naturel.