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Déstabilisés par la maladie mentale de leur
enfant adulte, par sa souffrance, confrontés à
leur impuissance de pouvoir leur venir en aide,
certains parents franchissent le pas et arrivent en
thérapie, un peu perdus… Un accompagnement
du couple dans une dimension systémique peut
venir dénouer des sentiments de culpabilité,
mettre au jour les enjeux relationnels
à l’œuvre dans la famille, et ainsi permettre
un changement de regard et de modalité
d’interaction.
La naissance d’un enfant en situation de handicap est une épreuve qui aura des conséquences sur l’ensemble de la famille, l’enfant lui-même, les parents bien sûr, mais aussi l’ensemble de la fratrie. Pour accueillir la culpabilité, les interrogations, sentiments d’injustice, la peur de ce bouleversement familial, peu de dispositifs sont destinés aux proches en sus de l’accompagnement de l’enfant. Une équipe d’un service ambulatoire spécialisé auprès d’enfants âgés de la naissance à six ans a, dans cette optique, expérimenté des groupes de parole, certains à destination de la fratrie, d’autres des parents.
La psychologie clinique périnatale est indissociable de son interdisciplinarité : la psychiatrie de l’adulte et de l’enfant, la gynécologie-obstétrique, la néonatologie, la pédiatrie, la médecine générale, les lieux d’accueil et de soins du bébé et les services sociaux en constituent les multiples relais d’un réseau, dont la conquête commune de la cohérence est la signature identitaire.
La gynécologie-obstétrique a, le temps d’une génération, révolutionné des pratiques qui n’avaient quasiment pas évolué depuis que l’Homme existe : assistance médicale à la procréation (AMP), péridurale, échographie et dépistage anténatal, chirurgie in utero… C’est la raison pour laquelle la formation est longue et exigeante, et que ses spécialistes s’« hyperspécialisent » souvent pour une technicité toujours plus pointue.
Le rôle du pédopsychiatre en maternité, dans cette perspective interdisciplinaire, s’inscrit dans la globalité de la prise en charge tant du processus de parentalité, que du vécu de chacun, futurs mère et père, bébé à venir, et des autres professionnels qui seront eux aussi centrés sur ce même couple ou ce même bébé. Il s’agira de parvenir, notamment, à créer un langage commun avec les divers intervenants, à respecter la temporalité de chacun et à accueillir les ressentis, les doutes ou l’ambivalence des affects.
La psychologie clinique périnatale se donne deux objectifs indissociables :
• accueillir les dysharmonies relationnelles parents-embryon / fœtus / bébé, ainsi que les souffrances familiales ;
• engager une réflexion clinique et éthique sur les conditions d’existence d’une fonction soignante bientraitante.
Dans ce contexte, elle occupe aujourd’hui une place privilégiée pour relever les défis d’une clinique contemporaine riche de sa diversité.
Reconnaître les multiples scénarios de crises et de ruptures du naître humain, du (re)devenir parent et du rester soignant pour tenter d’accompagner au mieux ces trajectoires humaines, tel est l’objectif de ces professionnels qui se consacrent, avec créativité et vulnérabilité, à dépasser le clivage entre psyché et soma pour relever le défi d’une psychologie clinique périnatale pluridisciplinaire. Définition et contour des enjeux princeps.
La garde alternée de l’enfant par chacun des parents dans le cadre d’une séparation de couple n’a jamais, quand elle a été autorisée par la loi, visé l’ensemble des enfants quel que soit leur âge.
Pour la plupart des enfants en difficulté d’apprentissage du langage écrit, les devoirs à la maison sont souvent le moment d’un resserrement incestuel adulte-enfant où le masochisme prime. Ce moment mortifère va à l’encontre même de la double séparation proposée par l’apprentissage de la lecture ; séparation des lieux familial et social, et générationnel. Inviter les parents à l’école dans le cadre d’une alliance pédagogique pourrait alors être essentiel.
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.