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Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.
Dans un troisième ouvrage sur la douleur, l’anthropologue David Le Breton s’aventure sur le terrain difficile de la douleur chronique, celle qui dure et rend parfois la vie impossible. À partir d’un grand nombre d’entretiens avec des patient-es, il a pu identifier divers moyens de lutter contre la souffrance, lorsque le savoir médical ne suffit plus : en premier lieu, apprivoiser sa douleur et lui donner une signification.
Entre médecine et psychologie, la prise en charge de la douleur n’est pas simple. Là où les médecins œuvrent avec le signal somatique de la douleur, le psychologue s’appuie sur la plainte du patient qui traduit sa dimension psychique. Lorsque la douleur ne cède pas aux thérapeutiques médicamenteuses et que cette souffrance persiste, élaborer la plainte, amener le patient à se représenter sa douleur peut permettre d’initier un travail thérapeutique alors nécessaire.