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Mes amours décomposés, Isaïe, réjouis-toi, deux ouvrages sur lesquels s’étaye l’analyse de la personnalité de Gabriel Matzneff. Auteur très controversé, célèbre pour ses récits d’histoires d’amour avec des enfants, ou de très jeunes filles, il est également signataire dans les années 70 d’une pétition en faveur de la pédophilie. L’auteure nous propose ici sa lecture de la perversion à travers les œuvres de l’écrivain, mais s’attarde surtout sur les mécanismes de Matzneff à échapper inlassablement à lui-même, prisonnier tel un Pygmalion de ses propres impasses.
La psychopathologie n’occupe le devant
de la scène que lors de faits d’actes
criminels commis par des personnes
étiquetées « malades mentales ».
Hors cela, peu de mots sur la situation
de la psychiatrie actuelle, sur la réalité du
vécu, les errances, les difficultés familiales,
etc.
La découverte et la confiscation de
« sa poupée », fabriquée clandestinement
dans sa cellule, ouvrent, pour ce pédophile
pris en charge en milieu carcéral,
la possibilité de mettre des mots sur
ses angoisses archaïques et de travailler
sur la signification de ce fétiche,
devenu une nécessité vitale pour son
économie psychique… Une présentation
de cas qui éclaire et personnifie
une pathologie lourde, et qui témoigne
de l’importance de la possibilité
d’un travail thérapeutique en prison.