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La connaissance de la vie du fœtus a été révolutionnée par l’apparition de l’échographie dans les années 1980. La consultation échographique permet de découvrir un fœtus actif, explorateur, sensible à l’environnement et en « lien » avec son jumeau éventuel, mais également les effets de cet environnement sur son comportement et son développement. C’est le fondement de notre vie psychique, et les traces de cette vie fœtale seront parfois retrouvées lors de thérapies, de résurgences mnésiques ou de maladies somatiques. La prise en compte de ces traces fœtales est donc essentielle pour éclairer cette terre natale.
La psychanalyse définit les rapports de la mémoire et de l’inconscient, partie cachée et ignorée de ce qui est à l’œuvre dans les processus organiques, neurologiques. Il s’agit des éléments (perceptions, représentations, images) stockés « dans la cave psychique », interdite d’accès direct, mais fournissant la matière d’un discours interne du sujet. L’inconscient est-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, « la mémoire du sujet qui double le sujet et en fait sa marionnette » ? Dans cette perspective, qu’en est-il de l’« inconscient collectif » décrit par Jung ?
Les neurosciences sociales, approche interdisciplinaire visant à comprendre les mécanismes biologiques sous-tendant les relations interpersonnelles entre individus, soutiennent la compréhension de l’esprit humain et des comportements sociaux. Pionnier de la discipline, Jean Decety évoque ici ses travaux, notamment ceux sur l’empathie. Utilisant la perception de la douleur chez autrui, ces derniers montrent que la détection de la détresse chez un autre est associée à une réponse neuronale variable selon les facteurs sociaux et le contexte.