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Mes amours décomposés, Isaïe, réjouis-toi, deux ouvrages sur lesquels s’étaye l’analyse de la personnalité de Gabriel Matzneff. Auteur très controversé, célèbre pour ses récits d’histoires d’amour avec des enfants, ou de très jeunes filles, il est également signataire dans les années 70 d’une pétition en faveur de la pédophilie. L’auteure nous propose ici sa lecture de la perversion à travers les œuvres de l’écrivain, mais s’attarde surtout sur les mécanismes de Matzneff à échapper inlassablement à lui-même, prisonnier tel un Pygmalion de ses propres impasses.
Les concepts psychopathologiques que sont
le sadisme, la perversion, la perversité et la cruauté
sont, dans le langage courant, souvent amalgamés,
et leur usage dans des sphères variées comme le
juridique, les médias ou encore la psychopathologie,
ne permet pas de mieux les clarifier… C’est à
travers le prisme de la littérature, et notamment
en se repenchant sur certains héros qui ont été
ou pourraient être qualifiés de « héros pervers »,
qu’un éclaircissement sur ce que ces concepts
qualifient vraiment est proposé.
Les préoccupations politique et médiatique concernant l’insécurité n’ont cessé de croître. La mise en avant de la notion de dangerosité et sa judiciarisation se révèlent à travers de nombreux textes de loi promulgués au cours de ces dernières années. Aussi l’expert, psychiatre ou psychologue, est souvent sommé de déterminer qui est dangereux et qui ne l’est pas, qui va le devenir ou pas, et aussi qui est malade et qui est responsable de ses actes. Au croisement du travail clinique et de la pratique expertale, Roland Coutanceau, dans cet entretien, nous invite à différencier le champ des troubles de la personnalité de celui de la psychose, tout en précisant les modalités d’accompagnement possible pour les patients dits « dangereux ».
En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.
Qu’est-ce qui peut conduire un pervers narcissique à consulter un psychologue ou un psychothérapeute ?
Cette étude de cas vient illustrer l’impasse thérapeutique dans laquelle la prise en charge de cette pathologie peut conduire en l’absence d’une extrême vigilance du professionnel.
« Le mouvement pervers narcissique est une façon organisée de se défendre de toutes douleur ou contradiction internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d’autrui et non seulement sans peine mais avec jouissance. L’objet de la perversion narcissique est interchangeable : rien de plus et rien de moins qu’une marionnette. C’est un ustensible. »
Si l’on parle aujourd’hui des pervers narcissiques, c’est grâce à Paul-Claude Racamier. Psychiatre et psychanalyste, il est le premier à avoir révélé et décrit, à la fin des années 1980, les perversions narcissiques et leur fonctionnement. Quel est le secret de la « pensée » du pervers narcissique ? A-t-il une vie intérieure
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?