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Si les avancées technologiques étaient une œuvre, la photographie en ferait partie ; récemment, un nouveau gadget est apparu, reléguant à l’état de souvenir nostalgique la sensation d’appuyer sur le bouton sensible d’un appareil photo. Désormais, avec un téléphone, il est possible de prendre une photo qui s’anime ensuite quelques instants dès qu’on la regarde. Cette photo vivante, faisant découvrir un instantané mouvant et ses nouveaux angles, mobilise une joie de surprise tout enfantine. Elle rappelle aussi la force de l’inanimé qui se met en mouvement, comme le plaisir visuel et émotionnel ressenti lorsqu’un tableau s’anime dans un film de la saga Harry Potter. À leur façon, les peintres de la perspective ou ceux, nombreux, aimant représenter une mise en abyme avec des tableaux dans le tableau, ont jadis représenté une forme d’animation de l’image et de son espace. Ce travail de mise en mouvement de ce qui est censé rester fixe suggère que voir est un acte animique, faisant vivre notre perception tout en donnant des nouvelles de réalités potentielles.
La médiation thérapeutique est souvent associée aux objets supports de médiation qui prendront fonction d’espace transitionnel et favoriseront la créativité. Lorsqu’elle prend
pour cadre le groupe, le processus de médiation bénéficiera du travail de chacun et des interactions qui en découleront. La dimension thérapeutique s’inscrira alors dans l’évolution
du groupe lui-même, l’institution constituant la première enveloppe contenante.
Bernard Chouvier, spécialiste des médiations groupales, éclaire cette clinique.
En maison d’accueil spécialisée pour adultes déficients intellectuels profonds ou atteints de handicaps associés, les soignants sont confrontés à un quotidien souvent éprouvant.
Proposer un lieu où ils pourront, entre pairs, exprimer et échanger sur leurs difficultés permettra de pallier l’épuisement psychique qui les guette. C’est ici à travers la photographie
que les représentations et les expériences de chacun vont pouvoir être mises en commun.
Je viens de découvrir de manière fortuite l’œuvre de Robert et Shana ParkeHarrison. Ce fut dans une librairie ; bel endroit pour une rencontre, parce qu’il s’agit de cela, justement, d’une rencontre, avec toute sa charge tellurique, ses tremblements, sa couleur traumatique.