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Les maisons d’enfants à caractère social (MECS) sont régulièrement critiquées pour la violence qu’elles font subir aux enfants placés en les séparant de leurs parents. Mais il s’agit d’abord de les soustraire à une violence plus grande, et des dispositifs destinés à intégrer les parents sont de plus en plus utilisés par les MECS. Il semble aujourd’hui nécessaire de combattre certaines idées reçues sur les MECS et de mettre en lumière ces outils d’inclusion des parents dans la prise en charge éducative.
Envisager les symptômes du patient
autrement qu’à travers le seul prisme
du diagnostic et introduire la dimension
relationnelle au cœur de la thérapie ne
permettraient-ils pas au patient de lever
le voile sur une souffrance enkystée et de
faire émerger une autre représentation
de soi ? L’histoire de Sandrine, émaillée
d’hospitalisations en psychiatrie,
de ruptures de lien et de violences auto
et héteragressives vient en témoigner.
La présence d’un tiers lors de l’exercice du droit de visite (visites médiatisées), a été récemment renforcée par la loi du 5 mars 2007 (article 375-7) réformant la protection de l’enfance. Cette pratique fort intéressante, mais très controversée, pose un certain nombre d’interrogations chez les professionnels qui y sont confrontés. Les motivations des juges des enfants à ordonner des « visites médiatisées » peuvent être très variées et la pratique peut aussi être très hétérogène. Certains services de l’Aide Sociale à l’Enfance organisent eux-même ces visites médiatisées. Ils peuvent aussi les déléguer à d’autres établissements et services ; l’Ecole des parents et des éducateurs d’Aix et du pays d’Aix a été sollicité par le Conseil général des Bouches-du-Rhône en 2008 pour leur mise en place. Depuis ce partenariat, des nombreux moments d’échanges et de réflexions communs ont eu lieu. Ce colloque a eu pour objectif d’approfondir une réflexion sur les visites médiatisées à différents niveaux : la justice, la clinique, la place des familles (familles biologique et famille d’accueil). Les débats sont centrés sur des situations cliniques présentées par des professionnels travaillant dans divers établissements, discutées par des intervenants de renommée nationale.
Qui n’a plus de nom disparaît, qui n’a plus de temps meurt…
La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), institution en charge d’accompagner les adolescents « en danger de délinquance », ressemble de plus en plus à un bateau qui prend l’eau 1. Soumise, parmi les premiers services publics, à la révision générale des politiques publiques (RGPP), vaste entreprise néolibérale de restriction des dépenses sociales et de mise en grilles de l’humain en souffrance, la PJJ connaît un virage répressif inédit. Ainsi renoue-t-elle, suivant des modalités certes différentes, avec une vision déterministe de la délinquance des mineurs telle que le XIXe siècle et l’entre-deux guerres l’avaient connue. La PJJ sans boussole ne sait plus si elle protège ou si elle réexpose à un destin assuré de « fauteurs de trouble » ceux dont elle s’occupe, dans une société où jeunesse rime fréquemment avec dangerosité.