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La découverte et la confiscation de
« sa poupée », fabriquée clandestinement
dans sa cellule, ouvrent, pour ce pédophile
pris en charge en milieu carcéral,
la possibilité de mettre des mots sur
ses angoisses archaïques et de travailler
sur la signification de ce fétiche,
devenu une nécessité vitale pour son
économie psychique… Une présentation
de cas qui éclaire et personnifie
une pathologie lourde, et qui témoigne
de l’importance de la possibilité
d’un travail thérapeutique en prison.
Considéré à la fois comme malade et délinquant par la loi de 1970, le toxicomane, avant d’être jugé, après ou pendant son passage en milieu carcéral, est soumis à une obligation de soin
par décision des juges, qu’ils soient ou non atteints de trouble psychiatrique
grave. Problème éthique, problème de légitimité, peut-on trouver une voie
acceptable pour contourner l’ambiguïté
et le conflit entre justice et soin ?
Pratiquer la psychothérapie en milieu pénitentiaire nécessite un respect rigoureux de principes théoriques et éthiques, mais implique cependant certains aménagements en raison des personnalités rencontrées et des contraintes de la vie carcérale. Les auteurs, qui ont pratiqué et développé diverses méthodes de psychothérapies en prison, présentent ici le cadre, les principes, l'intérêt et les difficultés de ce type d'approches.
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?