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Maurice Villard s’est immergé dans une grande partie de l’œuvre du professeur émérite d’épistémologie et de psychologie clinique, Émile Jalley, une œuvre critique qui aborde de manière approfondie les évolutions contemporaines de la philosophie, de la psychologie, de la psychanalyse et de l’économie, reliant ces différents domaines par l’étude de leurs filiations. Il en fait ici une présentation synthétique, tout en en soulignant la diversité et la cohérence.
La psychologie a fait l’objet de multiples développements dans des champs diversifiés et a donné naissance à un ensemble de sous-disciplines. Mais elle est aussi l’objet de représentations, de mythes et le théâtre d’affrontements issus d’orientations différentes et parfois opposées.
Historiennes en psychologie, Annick Ohayon et Régine Plas recensent les « idées reçues » dans cette discipline et les envisagent, sous un angle critique, à la lumière de l’histoire du XXe siècle. Leur contribution va même au-delà en ce qu’elle aide à la compréhension de phénomènes récents, surgis au sein de la communauté scientifique des psychologues et aussi des psychanalystes : principalement les querelles d’école, les discussions autour de certains concepts clés ou encore les luttes d’influence.
Jacqueline Barus‑Michel a été, sans nul doute, la plus grande spécialiste en psychologie sociale clinique. Elle aborde ici, en 2008, une vaste réflexion psychosocio-anthropologique sur la nature et les modes d’organisation et d’évolution du lien social qui passe par l’examen du statut de la femme et des fonctions ou figures de l’autorité dans diverses sociétés ou encore des formes de structuration du politique.
Cette réflexion débouche sur l’analyse, par le détour philosophique, des conditions de la démocratie.
Depuis ces vingt-cinq dernières années, le monde de la psychologie et l’exercice des psychologues se sont profondément transformés : diffusion de la psychologie pour le meilleur comme pour le pire, familiarisation avec la discipline, mais aussi avec la profession de psychologue bien mieux comprise et acceptée, spécialisations multiples, dispositifs de soins ou d’aide plus proches des besoins, et aussi désir des psychologues d’être en phase avec leur époque.
La psychologie aujourd’hui, comme les autres disciplines, ne peut être considérée uniquement dans sa dimension française, et encore moins métropolitaine. L’habitude est prise d’un protectionnisme franco-français argumenté sur la défense de notre clinique, le plus souvent d’orientation psychodynamique, et inscrite dans l’indépendance du psychologue et son autonomie totale dans ses choix théoriques ; nous sommes majoritairement vigilants et frileux vis-à-vis de ce qui nous vient de l’étranger. Il est vrai que l’hégémonie des États-Unis s’applique aussi à la psychologie, et que nous savons, par ailleurs, que leurs modèles ne peuvent s’appliquer tout à fait aux nôtres, ne serait-ce que pour des raisons socio-économiques.
Dans un rapport, encore inédit, qu’il a intitulé Les Praticiens de la mort lente,
Serge G. Raymond décrypte l’épuisement des professionnels qui soignent la psyché
face à la toute-puissance de la logique biomédicale, à laquelle le monde de la justice
accorde davantage de crédit. De quoi questionner le cadre d’exercice, et donc le statut,
dans lequel les psychologues évoluent.
C’est un peu rageant : la psychologie scientifique vise à établir des lois générales et, à chaque fois, on trouve des exceptions, des cas particuliers, des faits qui n’entrent pas dans le modèle. C’est à ce point que la psychologie différentielle s’est constituée pour montrer la généralité des différences. Elle garde donc l’idée de trouver des phénomènes généraux en montrant l’omniprésence des variations individuelles.
En parallèle de notre progression sur le terrain,
il semble qu’un fossé se creuse avec les universités
de psychologie concernant la formation des étudiants
et futurs psychologues à la pratique en soins palliatifs.
Les modules de formation intègrent parfois quelques heures
dédiées aux soins palliatifs, mais cela reste très modeste
et aléatoire d’une université à l’autre.
Psyché, allégorie de l’âme, et Thémis, déesse de la justice, toutes deux figures de la mythologie grecque, ne se sont jamais rencontrées. Est-ce à dire que la justice et la psychologie n’ont pas à se croiser ? Assurément non, si l’on prend en considération que le psychologue est soumis, comme tout citoyen, à la loi de son pays, puisque sa pratique s'inscrit dans une réalité sociale. Cependant, si le psychologue a à se préoccuper de la loi, ce n’est pas uniquement par peur de sanctions judiciaires, mais parce que la législation peut éclairer sa pratique et sa réflexion déontologique. Les règles de déontologie insistent d’ailleurs sur la connaissance et le respect des dispositions légales et réglementaires. Cependant, force est de constater que l’accès au droit et la connaissance de ces dispositions restent difficiles. Cet ouvrage rassemble les principaux textes de lois et de règlements qui peuvent concerner la pratique du psychologue. Ces éléments de droit lui permettront d’acquérir les repères juridiques primordiaux, nécessaires pour régler ses choix dans l’exercice professionnel, en prenant conscience de ses devoirs et responsabilités, mais également de ses droits. Le livre a une visée pratique, puisque les chapitres peuvent être consultés indépendamment les uns des autres, en fonction des informations recherchées.
La psychologie, qui traite du fonctionnement mental, s’est beaucoup occupée de la mémorisation,
souvent avec des modèles plus adaptés aux ordinateurs – ces éléphants de mémoire – qu’aux humains.
Elle s’est aussi intéressée aux logiques cognitives formelles qui se traduisent en équations algébriques et sont bien
adaptées aux raisonnements mathématiques, ceux que l’on retrouve dans la formation scientifique dispensée dans les grandes écoles formant les futurs
dirigeants comme dans les études médicales.