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La société change, la publicité aussi. Des images d’Épinal colportées de village en village aux kiosques parisiens, aux affiches de métro, et à la télévision à trois chaînes des années 1970, les stratégies d’incitation à la consommation ont évolué. Elles sont passées d’annonces tout public à des cibles visant des catégories sociales définies, et les supports se sont multipliés. L’explosion des flashs sur le web s’est doublée de la capacité d’affiner davantage les caractéristiques du consommateur potentiel en prélevant et en mémorisant ses données et ses goûts personnels. Il faut croire que cela fait vendre puisque les opérateurs gagnent des fortunes en facturant les publicités. Il reste à revoir si les ressorts psychologiques actuels sont les mêmes ou ont changé.
La véracité des informations acquises et mémorisées par un individu concernant
les qualités d’un produit donné importe peu dans un acte d’achat. Les mécanismes
de prise de décision de ce dernier relèvent davantage de l’état de confiance dans
lequel il se trouve.