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Comment les normes sociales relatives à la perte de poids peuvent s’immiscer dans l’idéologie qui sous-tend la prise en charge de patients souffrant d’obésité ? Partant de l’hypothèse que l’accompagnement incarne une forme d’idéologie, les auteurs s’interrogent sur la façon dont un élément extérieur peut venir effracter l’illusion groupale pourtant nécessaire au soin et le sens de ce pôle idéologique. Illustration par l’analyse clinique d’un dispositif groupal à médiation corporelle auprès d’adolescentes en surpoids.
Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
J.-B. Chapelier * dans son livre sur les psychothérapies de groupe souligne que celles‑ci utilisent des moyens d’échanges, comme la parole, le jeu ou un autre médiateur.
Au sein du courant gestaltiste, qui s’est d’abord imposé en France à travers des sessions de groupe, deux formes de travail groupal semblent désormais se distinguer. La gestalt en groupe, privilégiée par son fondateur (Frederick S. Perls), où les problématiques individuelles de chacun sont travaillées avec le thérapeute devant le groupe, et la gestalt de groupe, qui s’appuie sur la théorie du champ et la notion de self groupal et qui vise ainsi à développer l’awareness de chacun quant à sa façon d’être dans le groupe, d’y gérer ses angoisses, d’y trouver sa place. Présentation de ces deux approches.
Les psychologues cliniciens travaillent la plupart du temps en groupe et avec le groupe (réunions de synthèse, groupes de parole, entretiens familiaux, régulations institutionnelles, analyses de pratique). Pourtant la formation au groupe des psychologues cliniciens est quasi inexistante.
Après avoir éclairé les différentes théories du sujet et du groupe, sont analysées les diverses situations de groupes – le groupe familial, le couple et l’institution – afin de comprendre au mieux leur fonctionnement. Une réflexion sur les entretiens familiaux permet de reprendre de façon pratique les différentes notions parcourues : l’évaluation et l’indication, les objectifs, la mise en place du psychologue et ses interventions. Par ailleurs, des pistes de réflexion sont proposées afin d’aider le clinicien à résoudre les difficultés auxquelles il peut être confronté dans sa pratique quotidienne.
Ces journées scientifiques se sont tenues quelques mois après la disparition d’Ophélia Avron (1).
Psychanalyste de groupe, psychodramatiste, elle n’a eu de cesse, dans ses recherches,
de mettre à l’épreuve sa clinique à partir de diff érents dispositifs
de travail centrés sur la « problématique de l’observation dans les groupes ».
Ophélia Avron nous a quittés avec discrétion le 2 octobre 2013.
Elle était, depuis plusieurs décennies, l’une des figures centrales, en France, de l’approche clinique et théorique des groupes, et ses
travaux étaient connus sur le plan international.