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Chercher. On pense spontanément à la pulsion épistémophilique, cette voie libidinale pour chercher ailleurs et ainsi mieux trouver, retrouver et se trouver. Est-ce pour autant la seule origine de ce mouvement de fouille ? Considérons une archéologie ; lorsque le bébé naît, il cherche déjà, tout à son déséquilibre corporel. Il bat des mains, qui ne sont pas encore vécues comme une continuité de son corps, pour tenter de trouver son point d’ancrage corporel, sur le dos, comme pour ne pas tomber d’un côté ou de l’autre.
Un peu plus tard, il cherche le contact peau à peau, œil à œil, soit un corps-à-corps dans sa vie de veille sous-tendue par cette recherche de centrage et de constance.