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Dans le champ de la prévention des risques psychosociaux, le psychologue peut être amené à produire un écrit. Celui‑ci prendra une forme différente selon son cadre d’exercice et la nature collective ou individuelle de la prise en charge. C’est ce que l’auteure propose de mettre en lumière ici, à travers la variété des cadres possibles, pour en dégager à chaque fois les enjeux essentiels d’un écrit.
Si le compte-rendu constitue une étape cruciale et déterminante de l’évaluation psychologique, lorsque la personne adressée est un enfant, un processus de réflexion commune et de coconstruction avec l’enfant et ses parents doit être instauré dès l’amorce de l’évaluation pour permettre une meilleure appropriation des observations et des résultats qui leur seront livrés. Des vignettes cliniques viennent ici illustrer l’intérêt d’une telle démarche, notamment avec des enfants souffrant de difficultés développementales.
Il est difficile de composer avec la possibilité d’une erreur lors de la rédaction du rapport d’évaluation. Et quand bien même certains mécanismes de production du compte‑rendu permettent de neutraliser les effets délétères des incertitudes, ils risquent néanmoins de mettre en péril l’activité de jugement clinique qui fonde la raison d’être de l’examen. Engager une réflexion sur ces mécanismes permet de s’en prémunir.