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Dans les services de réanimation où la technologie est prédominante, où toute subjectivité semble abolie, où les équipes sont centrées sur l’objectivité du corps, la présence du psychologue vient rappeler la présence de la vie psychique et l’importance de tenir compte du sujet ici aussi. Une rencontre qui se fait au chevet du patient, au côté des équipes soignantes pour venir faire le lien entre le vécu de la période de coma et l’après, être le témoin parlant de cet entre-deux… L’être-là du psychologue prend ici tout son sens…
Lorsque l’enfant prématuré qui vient de naître est trop faible pour pouvoir déclencher de la préoccupation maternelle primaire, que les machines qui le maintiennent en vie constituent son seul repère sensoriel, une attention particulière doit être portée pour que la mère puisse accueillir psychiquement le bébé et que leur relation puisse néanmoins s’instaurer. Aux équipes de veiller à ce que le bébé devienne sujet de la relation et non pas seulement objet de la médecine.
Le coma et l’éveil sont des moments particulièrement complexes tant pour le patient que pour l’entourage soignant ou proche. Cet ouvrage apporte un regard de psychologue clinicien sur les pratiques de soins actuelles dans les réanimations adultes. Il propose un regard novateur sur la prise en charge du sujet en réanimation adulte et représente une réponse à la demande de plus en plus grande des professionnels du soin psychique œuvrant dans des services de soin somatique. Cet ouvrage constitue une synthèse sur la question du coma, de l’éveil et de la place du psychologue en réanimation, tant du côté théorique que pratique.
Les patients cérébro-lésés souffrent de lésions cérébrales dues à des traumatismes crâniens, des tumeurs, des accidents vasculaires. Ils présentent des atteintes cognitives comme des troubles du langage, de la mémoire, du geste, de la reconnaissance des visages, de l’orientation dans le temps et dans l’espace. Cette multiplicité des atteintes qui touche à la perception de son identité propre par le sujet est un élément essentiel à prendre en compte. L’on se doit de constater aussi que cette pathologie a été pendant longtemps peu explorée dans ses dimensions clinique et psychopathologique.
Un traumatisme crânien débute par une période traumatique, la réanimation, le coma et, parfois, la nécessité d’un geste neurochirurgical. Les troubles cognitifs qui en résultent peuvent constituer un véritable handicap qui perturbera l’interaction du sujet avec son environnement. C’est pourquoi un travail de collaboration entre les équipes médicales de rééducation, les équipes médico-sociales, les psychologues et les psychiatres, est indispensable.