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L’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des universités (AEPU) vient de publier la 10e édition de son Panorama national des masters 2. Un document qui, au-delà de la mise à disposition d’un travail considérable de recueil et de mise à jour des données, invite à une réflexion sur le cadre de la formation et les dispositions réglementaires qui la structurent. Pour cette édition 2018, c’est ici une mise en exergue des choix relatifs à la durée et la répartition des stages, du nombre de titres de psychologues délivrés ou encore de la nomenclature des masters et de ses effets qui nous est présentée.
L’ABA (Applied Behavior Analysis) est un champ d’étude qui s’applique à comprendre les causes de certains comportements et à expliquer comment l’apprentissage les modifie. En France, le terme « ABA » fait le plus souvent référence à des méthodes expérimentales importées des États‑Unis qui sont utilisées dans l’accompagnement de personnes avec autisme. La nature et l’éthique de ces méthodes, ainsi que la qualité de leur traduction et de leur adaptation à une culture différente de celle au sein de laquelle elles ont été développées font débat. Le texte qui suit présente l’origine de ces méthodes, leur utilisation dans la pratique, et aborde les enjeux de leur développement.
Le développement de méthodes pour caractériser de manière fine et objective le fonctionnement psychologique et ses soubassements cérébraux a ouvert de nombreuses perspectives d’application dans le domaine de la santé et, plus récemment, dans celui de l’éducation. C’est ici l’occasion de montrer comment la recherche en psychologie a contribué au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques à partir d’une meilleure compréhension des dysfonctionnements psychiques, ainsi qu’au développement de nouvelles méthodes d’apprentissage qui s’appuient sur les nouvelles connaissances du développement cognitif.
Dans un contexte de pression à l’évaluation de plus en plus fort pour les praticiens de terrain, nouer des liens avec le monde universitaire est une piste à envisager. La présentation de deux processus de collaboration établis dans le cadre de projets de recherche mêlant aspects théoriques et pratiques – réalisés en lien avec des soignants de la clinique psychiatrique Sans Souci de Bruxelles et une équipe universaire de la faculté de Louvain – témoigne qu’au-delà des difficultés rencontrées et des attentes divergentes des uns et des autres, les enjeux convergent vers la même volonté de développer une recherche clinique innovante au bénéfice des patients et celui du milieu académique.
La quête de connaissances, de
nouveautés, de découvertes
inattendues, est une activité
hautement stimulante. Les
étudiants les plus brillants, attachés
aux valeurs d’universalisme, ont persévéré
dans cette voie, ont passé leur
thèse, puis ont misé sur l’enseignement
et la recherche comme profession à la
fois prenante et captivante.
Observer sans déranger constitue un objectif majeur de l’éthologie, de l’ornithologie, comme de la chasse photographique, et ce, afin d’étudier le fonctionnement animal sur le vif, dans son environnement, en situation naturelle, hors intervention humaine. Une approche de sioux aux mille précautions, des téléobjectifs à fort grossissement, des sites d’observation fixes intégrés au cadre de vie, sont autant de méthodes pour y parvenir. L’ensemble des dispositifs, qui permet de voir sans être vu, s’appuie sur un savoir établi selon lequel les animaux sont sensibles au fait d’être observés : soit ils fuient, soit ils agressent. Il faut donc ne pas les déranger pour les observer in vivo.
Antoine Spire nous livre ici sa réflexion sur la place que devraient occuper les sciences humaines dans la thérapie du cancer, étayée de propositions d’actions à mener pour qu’évoluent les aspects préventifs et thérapeutiques du traitement de cette maladie.