En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
C’est en permettant de nommer les émotions, d’apprendre à se connaître, de narrer son histoire, d’être la source du changement qui aboutit à un néodéveloppement, que le discours devient un véritable tuteur de résilience. Aussi l’analyse clinique de Marie à partir de son récit de vie a-t-elle permis de mettre en évidence et d’évaluer les compétences que la jeune fille a mises en œuvre pour aller de l’avant après avoir subi un traumatisme et ouvrir un processus de résilience.
S’il est souvent proposé aux auteurs d’actes criminels de mettre en récit les violences commises, le clinicien, tel un passeur, favorise la mise en mots et la parole afin que le sujet détenu puisse se réapproprier autrement son histoire, se réinventer. Tout comme l’art qui trouve son origine dans la sublimation, cette transformation des émotions en mots peut être conçue comme un acte créatif. En prenant appui sur différentes situations, l’auteure nous propose ici des pistes de réflexion pour considérer ce parallèle entre violence, acte créatif et place des mots.
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
Les conjoints et enfants de militaires sont eux aussi, par répercussion, exposés aux tensions et à l’anxiété liées aux métiers de la guerre. Lorsque le pas de la thérapie est franchi, un travail familial, bénéfique au groupe famille comme aux individus, peut s’engager. Cet article décrit les étapes de l’accompagnement pour certaines de ces familles, dont la réalité quotidienne est lourde à porter, mais est aussi source de forces potentielles.
Les auteurs nous transmettent avec passion leur expérience concernant la pratique clinique auprès d'adolescents en grande difficultés psychosociales rencontrés au sein de l'Association pour la Réadaptation Sociale. Intéressés par les récits de vie les auteurs nous sensibilisent à la fonction libératrice, à la fonction de résilience qu'apporte la narration de soi. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux récits de vie, aux thérapies narratives, à la résilience et à la rencontre avec la population adolescente placé par l'ASE et la PJJ.
Peut-on imaginer un monde sans récit ? La réponse est évidente, tant l’inscription de l’humanité se fait au travers de la transmission orale et écrite. Le langage est certes au centre de tous nos échanges mais le récit est un évènement narratif qui me concerne et me raconte autant qu’il raconte une histoire. Plus qu’une simple narration, c’est de notre propre identité dont il est question. Produire son propre récit de vie, c’est donner du sens à son destin, c’est construire sa trajectoire à travers un discours qui façonne les évènements de son existence. Cet ouvrage propose d’appréhender la question des récits de vie sous des angles multiples, chaque auteur abordant l’approche du narratif avec un regard spécifique : à travers nos récits intérieurs, nos histoires de famille et plus largement à travers les mythes sur lesquels se fondent les civilisations, et sur lesquels nous pouvons reconstruire notre histoire singulière, ceci en lien avec les autres. C’est à un véritable voyage à travers cet étrange besoin mais ô combien fondamental de raconter des histoires que nous convie les auteurs de ce livre.
Mettre en place un espace de dialogue avec le patient pour qu’il parvienne à raconter
quelque chose de son histoire, de son monde, de sa vie… tel est l’enjeu des « conversations
thérapeutiques » au chevet du malade qui lui permettront de se réapproprier son histoire
et de se reconstruire une nouvelle identité pour entrevoir de nouvelles possibilités
de vie. L’approche narrative avec Élisabeth en est un exemple.
Quand l’inhibition entrave les processus d’apprentissage, impacte les capacités relationnelles et la vie fantasmatique des enfants ou adolescents, le récit mythique peut devenir un outil de médiation précieux. Abordant des thèmes fondamentaux et favorisant l’identification aux héros, les récits mythiques « font barrage aux peurs, angoisses, agonies, à la violence et à la destruction » et peut permettre de s’exprimer, de se raconter, de relancer sa pensée et, au-delà, stimuler son désir de savoir.