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La prise en charge de la fin de vie – remise sur le devant de la scène avec l’actuelle mission ministérielle – est un thème récurrent en raison de l’insuffisance des structures de soins palliatifs et du constat dressé par les patients et leurs proches des carences de cette prise en charge. Pourtant, de nombreux textes législatifs et autres recommandations existent déjà, mais ne semblent pas toujours aussi facilement applicables ! Cet article se veut une synthèse de ces propositions qui nécessiteront, pour leur mise en application, une réelle volonté politique, des moyens et des espaces de réflexion au sein de ces services de santé.
Si la place des psychologues dans les services
de soins palliatifs peut sembler une évidence,
il n’en demeure pas moins que les contours
de cette pratique clinique, entre soutien
des patients en fin de vie et de leurs familles
et accompagnement des équipes soignantes,
sont toujours à préciser. L’auteur témoigne ici
de la nécessité de s’étayer sur une formation
en psychologie clinique, complétée d’une
formation en soins palliatifs, et sur un référentiel
conceptuel toujours à construire, afin de pouvoir
proposer un cadre que les patients pourront
choisir d’investir comme thérapeutique.
Deux des psychologues qui ont participé à l’écriture du Référentiel des pratiques
des psychologues en soins palliatifs reviennent ici sur les observations de terrain
et les motivations qui ont conduit à l’élaboration collective d’un tel document.
Son objectif : être un outil au service des psychologues afin de les accompagner
dans le choix et la défense de leur pratique, de leur place et de leur spécificité,
tant pour eux-mêmes qu’auprès des patients et des équipes pluridisciplinaires.
Un résumé de ce référentiel vient illustrer le propos.