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Face à l’intensité et à la fréquence des comportements d’agitation rencontrés dans les unités de soin, à l’importance des troubles cognitifs et aux difficultés de communication avec les patients, les professionnels se trouvent confrontés à de nombreux dilemmes et impasses, pris entre contraintes et soins. Un travail constant d’élaboration d’un savoir-faire est nécessaire et repose sur le maintien d’une dynamique entre formalisation et réflexivité.
Immobiliser un patient pour pratiquer une intervention thérapeutique, pour protéger la personne d’elle‑même ou encore ceux qui l’entourent, est un acte qui soulève de nombreux questionnements éthiques et qui peut parfois être considéré comme une entrave à l’intégrité physique et psychique du patient. Aussi, comment les équipes pensent-elles et formalisent-elles ces interventions ? Quid de leur cadre juridique ? Éléments de réponse.
Il arrive qu’au cours des soins, les professionnels immobilisent un patient. Les situations concernées sont très diverses, pourtant, nombreuses sont celles qui soulèvent des interrogations dans le débat public ou parmi les professionnels, notamment dans le champ de la santé mentale.
Si l’analyse des pratiques semblait jusqu’alors être le domaine réservé des psychologues, les récentes politiques de la petite enfance ont ouvert la possibilité d’intervenir aux éducateurs de jeunes enfants, aux puéricultrices et aux psychomotriciens. Après avoir redéfini la méthodologie et le cadre de l’analyse des pratiques, c’est ici la légitimité de chacun de ces professionnels en fonction de sa formation initiale qui est interrogée.