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Initialement créés à destination des malades du SIDA dans le milieu des années 1990, les appartements de coordination thérapeutique proposent, depuis 2002, un suivi médico‑social et un hébergement temporaire à des personnes en situation de précarité touchées par une pathologie invalidante. Les illustrations cliniques présentées ici témoignent de la pluralité des approches qui, toutes, visent un même objectif : le soutien dans la réinsertion.
Si les parcours des personnes accueillies en CHRS sont tous différents, que leur prise en charge est unique, il n’en demeure pas moins que précarité psychique et précarité sociale sont bien souvent étroitement intriquées. À travers la vignette clinique d’Éléonore, nous allons à la rencontre de cette population spécifique et du travail institutionnel que le psychologue doit mener tant auprès de ces personnes en difficulté que des équipes pluridisciplinaires.
Le discours de quelques détenus, qui ont fait le choix de pratiquer la musculation en prison, vient signifier combien le mouvement physique peut favoriser un équilibre psychique et un contrôle sur soi, combien les transformations physiques qui en découlent viennent restaurer une image de soi et inscrire le temps qui passe… Un vécu du corps qui porte les traces d’une volonté d’adaptation tout en luttant contre l’emprise de l’enfermement !
Le soutien psychologique, voire l’accompagnement psychothérapeutique, est aujourd’hui plus fréquemment proposé aux personnes incarcérées. En maison centrale, la longueur de la peine favorise cet investissement, mais il s’agira alors d’anticiper la sortie au-delà des problématiques de réinsertion pure et d’analyser ce qu’elle vient signifier pour le sujet dans son histoire et dans la confrontation à un réel devenu inconnu.