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Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
Le malentendu occupe une place déterminante dans les rencontres comme dans les non-rencontres, dans les relations entre parents comme entre parent et enfant. Avec la psychanalyse du lien pour assise théorique, il s’agit ici d’étudier le malentendu dans l’émergence et le maintien des relations. Si celui-ci est au cœur de la rencontre, la communication et la relation doivent se nourrir à la fois de ce qui est véritablement entendu et de l’illusion de comprendre l’autre.
Les LAPE, lieux d’accueil parents-enfant, sont voués à laisser leur place aux LAEP, lieux d’accueil enfant-parents. Ces LAEP, encore couramment appelés « LAPE », sont‑ils si assimilables les uns aux autres ? Est‑ce si insignifiant que cela ? L’auteur, à partir de son expérience professionnelle, étudie ici les conséquences de ce changement de dénomination.
Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.
La famille évolue, se diversifie dans ses formes et, de fait, l’intervention sociale en direction de la famille évolue également. Mais dans quel sens et selon quels mouvements ? Bien sûr en essayant de s’adapter à la complexification des problématiques, mais ce n’est pas si simple et les motivations et choix d’orientation peuvent être ambivalents, voire diamétralement opposés. Aujourd’hui, quel visage prend l’intervention sociale et légale et quels en sont les objectifs ?