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Les psychothérapies de groupe s'inscrivent dans les grandes ruptures qui caractérisent notre époque et les différentes pathologies qui s'y associent. Les psychothérapeutes de groupe sont régulièrement amenés à s'interroger sur leurs pratiques et leurs fondements théoriques pour adapter leurs techniques à ces évolutions. Quels dispositifs thérapeutiques groupaux mettre en place pour faire face aux nouvelles pathologies ? Pourquoi et par quelles voies sont-ils opérants ? Comment concevoir qu'une souffrance individuelle puisse se traiter par le moyen du groupe et à quel niveau - groupal et/ou individuel - intervenir ?
Les différents auteurs interrogent la pertinence de la pratique psychothérapique groupale avec les enfants, les adolescents, les adultes et ouvrent la réflexion afin de penser des voies nouvelles pour les psychothérapies de groupe tant à partir de la théorie que de leur expérience clinique. Les questions soulevées dans cet ouvrage poursuivent le débat initié par Pierre Privât auquel un hommage à son travail a été associé.
Ce à quoi nous avons affaire dans les formes actuelles de la souffrance psychique et dans ses expressions psychopathologiques touche à la possibilité, pour l’humain, d’être un être humain. Articulant sa pensée autour de la notion de faillite des garants de la vie psychique et de la question du mal, René Kaës nous ouvre les voies d’une réflexion sur ce « mal à être » propre à notre culture contemporaine.
En quelques mots, très vite, un patient met en place une relation d’emprise sur son thérapeute. La violence exprimée ou sous-entendue les place alors dans un impossible dialogue. Il arrive que ce type de relation s’inverse quand l’institution ne peut qu’exprimer sa souffrance. Claire Netillard et Claudette Hugon nous proposent ici d’analyser ces conduites, l’une intervenant en maison d’arrêt et l’autre travaillant avec des patients pénalement obligés pour violences sexuelles.