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L’association Savédiab (1) propose des groupes d’éducation thérapeutique pour les personnes diabétiques ; groupes aux thématiques variées : connaissance générale du diabète et des traitements, complications possibles, vécu de la maladie et troubles associés, etc. À travers une analyse clinique d’une séance de groupe menée par une diététicienne et une infirmière, une hypothèse du rôle possible du psychologue au sein de ce dispositif est avancée : l’accompagnement des professionnels dans leur démarche par l’analyse de pratique.
Que peut apporter un psychologue au sein d’un projet d’accompagnement et d’éducation thérapeutique du patient ? Où se trouve la frontière entre le suivi psychologique de la personne soignée et le suivi éducatif dans le cadre de son éducation thérapeutique ? Situer la place du psychologue dans les différentes étapes du processus d’accompagnement du patient, définir les compétences qu’il peut mettre au service de celui-ci et des acteurs impliqués dans la prise en charge est essentiel.
La création de nouvelles structures regroupant l’ensemble des services médico-sociaux engendre des profils de poste atypiques pour les psychologues territoriaux. Si habituellement le travail s’effectuait au sein d’une seule et même équipe, comme le service de Protection maternelle et infantile ou celui d’Aide sociale à l’enfance, désormais le psychologue intervient de manière transversale dans l’institution. La mise en place d’un nouveau dispositif clinique peut-elle permettre de se saisir de cette mutation comme l’occasion d’une avancée bénéfique ?
Si la littérature souligne l’importance de l’identification du soignant au soigné et la valeur du contre-transfert dans tout processus de soins, qu’en est-il dans le cas de patients psychotiques ? Et comment penser alors l’empathie ? L’étude de cas cliniques montre que, dans un groupe analytique de psychotiques, l’empathie éprouvée par le thérapeute et les patients vient favoriser l’action thérapeutique. L’accompagnement de cette population présuppose-t-il déjà l’attitude empathique du soignant à l’égard de lui-même ?