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Effroyable, tant par sa rapide évolution que par les lourds handicaps qu’elle provoque, la maladie de Charcot suscite sidération et détresse face à une mort annoncée. Confronté à la question douloureuse de la fin de vie, le personnel soignant est incité à fournir des réponses, y compris dans des demandes d’euthanasie. Au-delà des positions dogmatiques, il s’agit avant tout d’apporter une écoute.
Lorsque le corps a toujours été un lieu d’investissement narcissique,
et l’hyperactivité la solution pour
ne pas penser et réguler les tensions
psychiques, la survenue d’une maladie
neurodégénérative, au cours de laquelle
le sentiment est d’être « emmuré
vivant », va altérer fondamentalement
la structuration psychique de la personne.
Le travail d’accompagnement pour
faire face à la dégradation de l’image
de soi et aux deuils afférents aura
alors à remettre en chantier les assises
narcissiques et la symbolisation.
Depuis plusieurs décennies, tout s’accélère… tout va très vite… Trop vite ?
La clinique quotidienne témoigne d’une augmentation très sensible des troubles
dits « narcissiques », au détriment d’une symptomatologie névrotique plus classique.
Une sorte de tendance générale pousse l’individu à se détourner du monde extérieur pour entrer
dans la toute-puissance et l’illusion narcissique.