En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
« Faites un écrit » est l’injonction qu’entendent souvent les psychologues lorsqu’ils soulèvent une question clinique. Écrits pleins versus écrits vides, les auteurs s’interrogent sur la fonction de l’écrit au regard de la parole pour la confronter aux contradictions qui peuvent advenir entre contraintes administratives ou légales et exigence éthique à l’égard du patient.
La profession de psychologue, dont l’un des objectifs est de mettre du sens sur les conduites, comportements et ressentis, se prévaut d’un exercice respectueux de sa déontologie. Mais quand les psychologues parlent de déontologie, de quoi et de laquelle parlent-ils ? Pourquoi cet attachement à ce qui est censé servir d’étayage pour l’élaboration de nos postures professionnelles ?
Dans une société où l’utilisation et la place de l’écrit évoluent considérablement depuis quelques années, l’écrit professionnel, pour le psychologue, reste néanmoins un outil incontournable dont il faut connaître les enjeux et les limites pour ne pas faillir aux règles déontologiques de notre profession, notamment en matière de confidentialité. Patrick Cohen, ancien président de la CNCDP, revient sur les points qui en font un exercice périlleux et propose quelques préconisations concrètes.
Le samedi 30 novembre 2013
s’est tenu à Aix-en-Provence,
à l’initiative de la dé légation
PACA-Corse du Syndicat
national des psychologues,
une demi-journée d’échange
et de débat passionnants autour
de la notion de secret professionnel.
Le secret est indispensable à la vie psychique. Socle de l'activité fantasmatique, il est au cœur de la construction du sujet. Mais qu'en est-il du secret en clinique ? L'invitation à tout dire principe fondamental de la cure n'est-elle pas paradoxale ? Tout dire en effet déposséderait le sujet de tous ses secrets, et donc de lui-même... Pourquoi un cadre des plus confidentiels est-il préconisé pour que le travail analytique soit possible ? Que serait la cure sans cette obligation de confidentialité ? Quel est le sens, à notre époque, de cette règle héritée du serment d'Hippocrate ?
Les auteurs cliniciens, universitaires réunis dans ce livre explorent différentes facettes de ces questions. Comment le clinicien peut-il préserver la confidentialité de ses relations avec le patient, tout en sollicitant des collègues dans le cadre de supervision ? Comment maintenir une réflexion vivante dans une équipe pluridisciplinaire sans ces échanges ? Qu'en est-il de la confidentialité en thérapie groupale ? Un ouvrage de référence sur des questions essentielles pour comprendre la singularité et l'éthique.