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Parmi les conduites à risque dans l’espace routier, la conduite agressive est souvent pointée du doigt. Mais qu’entend-on précisément par « conduite agressive » ? Quels en sont les comportements représentatifs ? En examiner les différentes composantes permet d’envisager des programmes d’intervention spécifiques, comme le travail sur la gestion des émotions négatives. La présentation du profil de Damien viendra illustrer le propos.
La mobilité des personnes vulnérables est un enjeu de santé publique. Mieux comprendre les comportements réels de ces usagers, leurs attentes, leurs stratégies, permettrait de modifier et d’adapter leurs environnements ou encore de concevoir des dispositifs de remédiation et de (ré)apprentissage. Des programmes de recherche associant environnements réels et virtuels œuvrent en ce sens. Présentation.
Avec l’avènement du véhicule autonome, notre rapport à la mobilité va connaître une nouvelle révolution. Mais cette révolution dépasse le cadre du développement technologique et nécessite un examen approfondi des rôles respectifs de l’homme et de la machine. Cette exigence d’analyse psycho-ergonomique est d’autant plus nécessaire que l’automatisation introduit des problèmes jusqu’alors inexistants. Les auteurs esquissent ici quelques-uns des enjeux associés aux différents niveaux de délégation de conduite.
La mobilité ne se résume pas à une simple activité physique, mécanique ou technique, elle est aussi éminemment culturelle, sociale. Ces normes sociales sont acquises dès la petite enfance, mais elles ne seraient pas internalisées ni transmises de la même façon selon le sexe de l’enfant. La psychologie permet de questionner et expliquer l’influence de ces stéréotypes sur la mobilité des personnes dans l’espace routier, afin de proposer des dispositifs d’éducation et de prévention au service des enjeux de sécurité routière.
Comment inciter les usagers de la route à adopter de meilleurs comportements de mobilité ? Comment concevoir des actions de promotion qui soient efficaces, durables et peu coûteuses ? Les théories issues de la psychologie sociale, partant du postulat que la perception subjective permet une meilleure prédiction des comportements que la perception objective, peuvent proposer des pistes de solutions. Quelques-unes sont détaillées ici.
Que ce soit en matière de formation, d’évaluation, de rééducation ou encore en tant qu’acteurs de la recherche, les psychologues ont un rôle important à jouer dans le domaine de la sécurité routière. Les auteurs en font ici la démonstration, tout en posant un regard critique sur les modalités d’intervention et l’opérationnalisation des pratiques professionnelles actuelles, soulignant ainsi la nécessité de développer une vision plus holistique afin de proposer des axes d'accompagnement plus adaptés.
Dans les années 1960, avant le tournant du cognitivisme, le modèle en vogue était celui du conditionnement des comportements. Il avait l’avantage de la simplicité, tant recherchée par les scientifiques, et de l’efficacité apparente. On émettait un stimulus et, hop, on obtenait une réponse, en général prévue à l’avance.