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Après les risques psychosociaux, le harcèlement et le burn-out puis, à l’opposé, la bientraitance et le bien-être au travail, la thématique du sens donné à son activité et à son existence devient un champ de recherche et d’intervention pour les psychologues. Jean-Luc Bernaud nous introduit à cette problématique qui, dans la logique du bilan de compétences, donne une place centrale à la personne qui s’interroge sur sa vie, ce qui renouvelle les méthodes et les modèles en psychologie.
Au cours des trois dernières décennies, l’émergence et le développement des technologies digitales a largement contribué aux changements qui touchent le monde du travail et les organisations de travail.
Depuis quelques années, la thématique du sens, et plus précisément celle du « sens du travail », a envahi les médias et les consciences. Mais que met-on derrière cette expression ? Si la thèse défendue ici consiste à dire que le fait de développer le sens du travail permet d’éviter les crises professionnelles, comment accompagner les personnes qui se trouvent en souffrance au travail ou confrontées à l’ennui dans leur « bullshit job » ? Quelles sont les pistes pour leur permettre de développer le sens du travail ? Quelles tendances affichent les nouvelles générations face à cette quête de sens ?
C’est dans l’air du temps. Les organisations doivent s’occuper du bien-être de leurs salariés, et cela, au moment même où les pressions pour la performance sur les individus n’ont jamais été aussi intenses. Stress, harcèlement moral, violences, font partie du quotidien et alimentent le sentiment de maltraitance. Si ces phénomènes existent depuis longtemps, peut-être à un niveau moindre, le fait nouveau est leur prise en compte, tant sur un plan juridique que psychologique. Pouvoir en parler est un premier pas, souvent libérateur, même si cela augmente parfois l’acuité du ressenti et risque de multiplier le rôle de victime. Mais le dire suppose le dénoncer, et c’est un acte difficile à réaliser, qui accentue l’impression négative, surtout quand le mal est déjà fait. Mieux vaudrait l’anticiper pour l’éviter.
Alors qu’une nouvelle proposition de loi sur les fins de vie est en discussion à l’Assemblée nationale (présentée, entre autres, par le député Olivier Falorni) *, la recherche de la meilleure forme d’aide avant le dernier départ reste d’actualité…
Être soignant en service de cardio-pédiatrie, c’est parfois plus qu’un métier, c’est aussi un engagement, une identité relationnelle, voire une famille. Aussi, dans une équipe hospitalière où l’enjeu est de soigner des enfants atteints d’une maladie du cœur, le sens du travail s’étend au-delà de la tâche à accomplir, pour se nicher aussi dans les relations humaines, avec les patients, mais aussi et surtout avec les collègues. Témoignages.
En contexte de migration, le travail peut avoir une fonction qui dépasse le simple fait de recevoir un salaire pour vivre et ressentir une sécurité financière. Il devient un enjeu de réussite, de reconnaissance, d’existence ; il renvoie à la dignité, à la légitimité et à la place que le sujet occupe désormais dans la société d’accueil. Les histoires d’Abdel et de Marlène viennent en témoigner.
C’est ici une revue critique des notions de motivation, d’engagement et de sens du travail qui est proposée, en indiquant les proximités et les différences de perspective entre elles. Ces notions, fondées sur le sentiment ou le ressenti individuel, visent à expliquer les liens psychologiques et affectifs avec le travail, et inversement leur affaiblissement. L’on verra que, centrées sur l’individuel, elles laissent peu de place au poids des variables d’organisation et de conditions de travail, même si celles-ci les influencent.
Se réaliser dans son travail, y trouver du sens, être en accord avec ses valeurs, être reconnu socialement… tels sont les destins professionnels recherchés dans nos sociétés modernes. Mais comment répondre à cette quête absolue de réalisation de soi par le travail, justement lorsque toutes les possibilités semblent ouvertes ? Comment se sentir en sécurité face au vertige du choix ? Pour répondre à ces questions, l’auteure aborde ici les différents aspects de cette quête de sens et de son caractère protéiforme sur le plan émotionnel à travers la vignette clinique de Paul.
La « quête de sens » au travail pour un épanouissement individuel, mais aussi collectif… c’est sous l’angle singulier de la philosophie pratique que l’auteur nous invite à la considérer. De sa position de psychosociologue et philosophe du travail, il égraine ici des situations où le fait d’avoir pu penser le travail ensemble, de l’avoir pensé dans ce qu’il pourrait être plus beau, plus vrai, plus juste, a permis de faire ce pas de côté suffisant pour supporter ou atténuer la pénibilité de la tâche.