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Depuis 1970, ce sont les deux parents mariés qui exercent conjointement l’autorité parentale sur leur enfant mineur, et c’est la loi du 4 mars 2002, légèrement modifiée par celle du 17 mai 2013, qui en définit les contours. Que dit donc aujourd’hui le code civil sur les droits et devoirs des parents ? sur les modalités de l’exercice de l’autorité parentale en cas de séparation ? sur la délégation de l’autorité parentale ? Rappel de la loi.
Lors d’une séparation parentale, les enfants se trouvent parfois pris dans des conflits conjugaux dont ils deviennent l’enjeu. Ils peuvent alors se trouver à devoir prendre parti malgré eux pour l’un et contre l’autre parent au détriment d’eux-mêmes. Pouvoir accompagner ces familles en prenant le temps de l’analyse
des dimensions intrapsychiques et du dialogue avec chacun des protagonistes permettra à l’enfant de retrouver une place apaisée aux côtés de ses deux parents.
Les réactions des patients face à leur hospitalisation, notamment en services pédiatrique et psychiatrique, suscitent des interrogations quant au rapport des sujets au soin. Vécue de manière douloureuse et pouvant remettre en cause le fait même de vivre, l’hospitalisation renvoie aux angoisses de séparation et, de fait, relève d’un travail de deuil. Quels sont les étapes, les « temps » repérés ? Comment oeuvrent les équipes dans l’accompagnement des sujets, de leur admission à la sortie ?
La situation de séparation du couple parental place l’enfant dans un contexte difficile, en ce qu’il l’oblige à vivre des ruptures relationnelles itératives et une perte de la sécurité apportée par la continuité relationnelle. Lorsque cette situation, nécessitant une élaboration psychique coûteuse, se double de complications relationnelles majeures entre les parents, l’impact sur la structuration psychique augmente.
L’auteur a rassemblé dans cet ouvrage des histoires de vie d’enfants placés, celles de leurs parents, ainsi que les témoignages des travailleurs sociaux qui les ont accompagnés. Ces récits éclairent d’une manière sensible et intelligente la manière dont ceux qu’on appelle « usagers » ou « clients » ont intériorisé le parcours difficile qui fut le leur, la place particulière qu’ils ont dû occuper et supporter. Voici donc non pas des « histoires » mais leur histoire d’enfant, de parent ou de professionnel, à entendre, à considérer pour analyser, étayer ou changer les pratiques sociales et médico-sociales en direction des enfants et de leurs parents en grande difficulté.