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Serge Moscovici nous a quittés dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier. Il laisse, je pense, à tous ceux qui l’ont connu le souvenir d’un homme affable, généreux, modeste et discret.
De Gustave Le Bon à Serge Moscovici, en passant par Scipio Sighele, Gabriel Tarde
ou encore Sigmund Freud… les grandes étapes de la recherche sur « la psychologie
des foules » sont synthétisées ici.
Mais qu’en est-il aujourd’hui de ces foules qui se soulèvent dans l’espoir de devenir maîtres de leur destin ? Ou encore
de celles, planétaires et virtuelles, qui se rassemblent ponctuellement à l’occasion de manifestations sportives, tel le Mondial de football cette année ?
Dans son dernier ouvrage, Serge Moscovici revient sur ce qui a constitué l’un des thèmes centraux
de son oeuvre : les représentations sociales et la problématique du rapport entre la pensée
scientifique et la pensée du sens commun. Le débat avec Annick Ohayon éclaire la construction
du champ spécifique de la psychologie sociale dans toutes ses dimensions, y compris les écueils
liés aux rivalités des personnes ou aux impérialismes des disciplines concurrentes. Il montre
en outre le rôle majeur de « passeur » de frontières académiques joué par Serge Moscovici.