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Le recours aux outils numériques devient incontournable dans la société actuelle. Le milieu de la santé en ressent particulièrement les mutations qu’ils induisent, touchant directement le système de santé, les dispositifs de soins, mais aussi les relations entre les différentes catégories professionnelles, entre le malade et le médecin. Des constats qu’analysent Danièle Brun et Jean-Claude Sardas et qui seront développés lors du Colloque « La santé : quoi de neuf ? »
Dans le champ de la santé, l’exigence de « continuité du soin » est aujourd’hui très présente, tout en étant mise à mal par une vision gestionnaire de la vie psychique. À partir de sa pratique en pédopsychiatrie, l’auteur de cet article propose une réflexion sur cette notion, en s’intéressant particulièrement à ses articulations possibles avec celle de cadre soignant, et aux conséquences d’une continuité des soins pensée à partir de la clinique du transfert.
Face à l’intensité et à la fréquence des comportements d’agitation rencontrés dans les unités de soin, à l’importance des troubles cognitifs et aux difficultés de communication avec les patients, les professionnels se trouvent confrontés à de nombreux dilemmes et impasses, pris entre contraintes et soins. Un travail constant d’élaboration d’un savoir-faire est nécessaire et repose sur le maintien d’une dynamique entre formalisation et réflexivité.
La conceptualisation et l’utilisation de techniques spécifiques à la gestion des troubles sévères du comportement permettent de proposer des alternatives à la contention et à l’isolement, tout en mettant en exergue la dimension éthique, la dignité de la personne et une logique de soins. Présentation d’un exemple de dispositif de prise en charge des personnes autistes en unité de soins intensifs.
Immobiliser un patient pour pratiquer une intervention thérapeutique, pour protéger la personne d’elle‑même ou encore ceux qui l’entourent, est un acte qui soulève de nombreux questionnements éthiques et qui peut parfois être considéré comme une entrave à l’intégrité physique et psychique du patient. Aussi, comment les équipes pensent-elles et formalisent-elles ces interventions ? Quid de leur cadre juridique ? Éléments de réponse.
Alors qu’une nouvelle proposition de loi sur les fins de vie est en discussion à l’Assemblée nationale (présentée, entre autres, par le député Olivier Falorni) *, la recherche de la meilleure forme d’aide avant le dernier départ reste d’actualité…
La prise en charge de la fin de vie – remise sur le devant de la scène avec l’actuelle mission ministérielle – est un thème récurrent en raison de l’insuffisance des structures de soins palliatifs et du constat dressé par les patients et leurs proches des carences de cette prise en charge. Pourtant, de nombreux textes législatifs et autres recommandations existent déjà, mais ne semblent pas toujours aussi facilement applicables ! Cet article se veut une synthèse de ces propositions qui nécessiteront, pour leur mise en application, une réelle volonté politique, des moyens et des espaces de réflexion au sein de ces services de santé.
Depuis l’introduction du concept de care en 1967, et pour répondre à l’évolution sociétale sur les questions liées à la fin de vie, le législateur n’a eu de cesse de réécrire les textes de loi transformant peu à peu la philosophie des soins en phase terminale au profit d’une médecine palliative. Serait-ce là le signe d’une société qui souhaiterait s’affranchir de l’angoisse liée à la mort ? Les auteures interrogent ici l’influence exercée par ce cadre législatif sur les positions subjectives de chacun et ce que peut apporter la psychanalyse pour penser notre rapport au réel, à la maladie et à la finitude.
Accompagner des patients en fin de vie et leurs familles plonge certains soignants dans une profonde souffrance qui les conduit parfois à envisager de quitter leur travail. Face à un équilibre souvent précaire entre les ressources dont ils disposent et les demandes liées à la complexité des ces services de soins, que disent-ils de leurs besoins pour garantir leur santé psychologique au travail ? Quels leviers sont à envisager ? Éléments de réponse.
Accompagner les patients en fin de vie mobilise chez le soignant des ressources émotionnelles spécifiques, mais nécessite aussi un environnement psychosocial soutenant pour faire face aux conflits éthiques et à la faible latitude décisionnelle. En prenant appui sur une enquête qualitative menée auprès de professionnels de santé, cet article souligne le rôle prépondérant du soutien social et de l’organisation de travail dans le maintien du bien-être des soignants et le rôle primordial d’une approche préventive auprès des professionnels confrontés à la question de la fin de vie.