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Dans le cadre de poursuites pénales liées à des agressions entre conjoints, la loi prévoit des « stages de responsabilisation » destinés aux auteurs de ces violences afin de prévenir les récidives. S’il représente, de fait, une injonction, ce type de dispositif pose un espace de dialogue qui permet l’adhésion des participants, voire des prises de conscience.
C’est bien parce que c’est la famille qui
se retrouve souvent en première ligne
au moment du retour au domicile que la
mise en place d’un cadre de partenariat
étroit entre le patient, ses proches et
l’équipe soignante semble indispensable.
Potentiel levier thérapeutique, meilleure
compréhension du contexte du patient
ou encore lutte contre l’épuisement
des familles… des bénéfi ces certains
pour un projet de sortie et un projet
de vie partagés et cohérents.
Le psychologue, spécialiste de la parole et de la mise en mots des situations, participe à l’endiguement collectif de la dangerosité. Le repérage de facteurs de risque ne peut être opérationnel qu’à partir d’analyses spécifiques et personnalisées du fonctionnement des personnes et des institutions où elles travaillent ou séjournent. L’injonction de soins et l’expertise sont des exemples d’un nouage entre psychologie et justice.
Si les violences conjugales font aujourd’hui l’objet de plus en plus de condamnations pénales, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de prise en charge thérapeutique pour les différents membres de la famille, que ce soient la victime, les enfants du couple, ou encore l’auteur des violences lui-même, mais plus encore dans l’idée d’une prise en charge thérapeutique de la relation violente en tant que telle. Mettre en place un dispositif de prise en charge nécessite de fédérer l’ensemble des partenaires concernés, y compris et surtout l’institution judiciaire.