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Face à la maladie cancéreuse,
corps et psyché se trouvent effractés.
Des dispositifs d’accompagnement existent
pour permettre aux patients d’éprouver
leur corps de manière plus apaisée et de
retrouver le chemin de la subjectivation
mise à mal par la violence de l’épreuve.
La relaxation, envisagée alors comme
une forme singulière de soin de support,
permet de réinscrire la double vie
du corps… organique et psychique…
dans le vécu du cancer par le patient.
Mettre en place un espace de dialogue avec le patient pour qu’il parvienne à raconter
quelque chose de son histoire, de son monde, de sa vie… tel est l’enjeu des « conversations
thérapeutiques » au chevet du malade qui lui permettront de se réapproprier son histoire
et de se reconstruire une nouvelle identité pour entrevoir de nouvelles possibilités
de vie. L’approche narrative avec Élisabeth en est un exemple.
Depuis 2004, le centre de cancérologie
Gustave-Roussy propose des ateliers
de relaxation dans le cadre de
la prise en charge psychocorporelle
de patients atteints de cancer.
Si la démonstration n’est plus à faire
de leur utilité dans la gestion de
certaines difficultés émotionnelles et de
certains effets secondaires associés aux
traitements, l’analyse qualitative de 247
questionnaires remplis par des patients
a permis de mieux cerner leur vécu, leurs
attentes et les limites d’un tel dispositif.
Un coup d’arrêt, la violence du mot.
Au commencement était le verbe et c’est bien de cela qu’il s’agit le
plus souvent lorsque le diagnostic de cancer est énoncé. Cette maladie qui sourd
après parfois des mois d’existence en dehors de toute conscience de son hôte.
L’annonce du cancer vient bouleverser la temporalité psychique du patient.
Dans ce contexte de rupture, le travail du psychologue se révèle essentiel pour aider le sujet à aborder
les questionnements induits par cette effraction du réel. Cette annonce peut
avoir un retentissement immédiat, six mois après ou bien des années plus tard.
C’est donc dans un espace-temps singulier et propre à chaque patient que doit s’inscrire la rencontre.
Si l’exil est une démarche active et souvent
emplie d’espoir, il est plutôt, dans la réalité, consécutif à un vécu traumatique
et synonyme de perte de repères et d’ancrages pour nombre de demandeurs
d’asile. Le travail engagé entre Amédé et le psychologue montre combien
l‘accompagnement psychologique devrait pouvoir être proposé à tous pour que cette
souffrance accueillie laisse place à une subjectivité retrouvée.