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Il y a toujours eu un écart entre les paradigmes des classifications et les données issues de la clinique. Les tenants des deux grands paradigmes de la psychiatrie (la maladie mentale, la structure) ont entretenu des débats avec la clinique phénoménologique et psychanalytique.
Origine, infantile, régression, réminiscence, répétitions, après-coup... la question du temps est partout présente en psychanalyse. La croissance de l'être humain, comme le processus analytique, nécessitent la mémoire et son négatif l'oubli.
Dans le travail analytique, nous nous trouvons dans un temps présent très particulier qui mobilise une multitude de traces mnésiques d'époques différentes de notre vie. Ces temporalités se ressentent, s'expriment dans une mémoire actuelle, vivante, liée au processus de transfert et d'identification.
Les auteurs réunis dans cet ouvrage ouvrent plusieurs axes de réflexion concernant aussi bien la normalité que la pathologie : compulsion de répétition, rythmicité et périodicité inhérente à l'humain, fantasmes d'éternité, temporalité traumatique... Le processus analytique nous permet de différencier les fonctions maternelles et paternelles dans l'organisation de la temporalité, dans un cadre temporel sécurisant, dans la dynamique de la dernière séance et de l'autoanalyse qui prend la relève...
Un ouvrage foisonnant et novateur sur une dimension incontournable de notre vie psychique.
Par quels processus un sujet parvient-il à construire son identité, autrement dit à « exister » psychiquement au cours de sa vie ? En quoi le double permet-il d’éclairer la problématique de l’identité ? Quel est son rôle dans la formation de la subjectivité ? Ce livre présente les fondements d’une approche renouvelée des problématiques narcissiques et identitaires à partir de trois notions clés qui travaillent ensemble de façon complexe : l’identité, la réflexivité et le double. Si, concrètement, ces formes de souffrance témoignent d’une perturbation plus ou moins profonde de l’identité, l’étude de ces troubles conduit à creuser les modalités par lesquelles un sujet parvient à s’éprouver et se penser lui-même au cours du développement, d’abord à partir de l’objet investi comme double de soi puis au sein de son miroir intérieur. Ainsi, dans la lignée des travaux de D. W. Winnicott, l’auteur présente les éléments d’une théorie générale de l’identité à partir du concept de double transitionnel. À chaque étape de la construction identitaire, cette modalité intermédiaire du double sous-tend la trajectoire du « devenir sujet », depuis les formes archaïques de l’éprouvé de soi jusqu’aux formes élaborées du rapport à soi. Cet ouvrage s’adresse aux psychanalystes, aux psychologues, aux étudiants en psychologie, et, plus largement, à tous ceux qui s’intéressent à la genèse du lien humain, à l’énigme de l’identité et de la construction de soi.
Confrontés au handicap lourd et précoce de leur enfant, les parents ont à engager avec
eux des modalités relationnelles différentes axées autour de leur grande dépendance.
Se pose alors la question des incidences sur leur autonomisation et leur structuration
intrapsychique. Le travail d’accompagnement des parents et de prise en considération
des résistances qui s’opèrent aura pour point de départ l’appropriation de la différence
Moi / non Moi.
L’être humain peut être doté d’une incroyable capacité d’empathie, tout aussi grande que sa faculté à la mettre en sommeil. Dans quel cadre un individu
prive-t-il un autre du bénéfice de son empathie ?
Serge Tisseron passe en revue les situations dans lesquelles une personne est tentée, pour se protéger, de limiter son degré d’empathie et révèle, entre autres, le rôle crucial joué par la petite enfance et l’organisation de la vie sociale dans l’apparition ou l’absence de ce ressenti.
Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions quant à son processus d’apparition, son origine, ou encore la nature des sujets à même de l’éprouver. Différentes théories ont tenté de définir ce phénomène complexe sans véritable consensus.
Tenter de définir la notion d’empathie et d’en tracer les limites, c’est aussi suggérer qu’il existe différents types d’empathie et qu’il y aurait sans doute intérêt à les distinguer dans la pratique.