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Si découvrir et vivre son homosexualité peut s’avérer difficile, se sentir compris et entendu par les professionnels dans ses souffrances peut l’être d’autant. L’élaboration et les résultats d’une enquête, dont le but est de saisir les attentes et besoins thérapeutiques des sujets homosexuels, se sont avérés précieux pour comprendre et appréhender pleinement les problématiques liés à la diversité sexuelle.
À l’adolescence, quand les objets d’étayage parentaux, notamment, sont défaillants, l’investissement de soi devient difficile à réaliser ; des « trous » dans la représentance psychique du sujet se forment, laissant place à des débordements pulsionnels et émotionnels. Le corps devient alors le lieu par lequel certains tentent de résoudre leurs conflits allant parfois jusqu’à une mise en acte suicidaire. Cet article, issu de l’ouvrage L’Adolescence et la mort, publié sous la direction d’Yves Morhain chez In press (voir p. 75), observe l’aide que peut apporter une psychothérapie à médiation dans l’élaboration de cette violence.
De partout le murmure monte. Dès que vous évoquez le travail aujourd’hui, vous entendez des plaintes rentrées, associées à une résignation impuissante. Les situations deviennent de plus en plus tendues, et plus encore dans les secteurs des métiers relationnels et sociaux, hôpitaux, enseignement, services publics aux personnes.
Penser la violence est nécessaire pour la compréhension du sujet, ainsi que pour la société dans son ensemble qui ne peut faire l’économie de s’interroger sur la spécificité de la violence dans sa relation au corps. Si la violence est de tous les âges et de toutes les sociétés, l’adolescence en est bien le paradigme, comme le dit Philippe Gutton, pour qui la création adolescens, comme toute création humaine, engendre de la violence.
Cet article résume le travail d’étude et de recherche que Solène Guittot a mené dans le cadre de son master de psychologie auprès d’adolescents dans un désir de mort, sous la direction d’Amal Bernoussi et de Jacqueline Finkelstein-Rossi. Elle interroge ici les liens entre dépression, narcissisme et mécanisme de défense chez trois adolescents suicidants hospitalisés dans un service de pédopsychiatrie.