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Si l’apport de la psychométrie est précieux, ces tests présentent néanmoins quelques limites, notamment dans leur utilisation pour diagnostiquer les « surdoués », où des écarts importants sont observés selon l’état psychologique de la personne évaluée. Repenser ces critères stricts de diagnostics à partir des scores en plaçant la clinique au cœur du bilan psychologique, tel est l’enjeu à relever pour que ces données prennent tout leur sens.
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.