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Si la différence des sexes n’est plus la différence princeps, celle à partir de laquelle l’être humain se confronte à l’altérité, qu’est‑ce qui peut venir porter pour les « parlêtres », les êtres de langage que nous sommes, le manque qui s’instaure de notre rapport au langage ? et quelle part reste à l’anatomie dans notre destin ?
Dialogue intérieur, voix, Surmoi, sont dedans et dehors du sujet, mais à qui sont ces voix qui, parfois, peuvent l’horrifier ? Quelle est la nature du nouage entre le réel, le symbolique et l’imaginaire propre aux voix des psychoses et à la voix du Surmoi ? En quoi ce nouage implique-t-il des logiques d’attribution subjectives ? L’histoire de ce jeune homme psychotique, qui a opéré un travail de nomination des ses voix et qui dit s’en « protéger » en incarnant divers personnages, offre un éclairage sur le matériau analytique dont peut se saisir l’analyste dans son dialogue avec un sujet psychotique.
Pourquoi l’incendie de Notre-Dame de Paris a-t-il provoqué un tel émoi au sein de la population, outre le fait que tout un chacun s’est désolé de la dévastation d’un tel édifice ? Selon l’auteur, la psychanalyse ne peut faire l’économie d’une telle question. C’est pourquoi, après une analyse des mécanismes psychiques en jeu au moment du cataclysme, l’auteur montre comment intervient la question de la jouissance, sur un plan individuel et collectif, et notamment dans son rapport à l’idéal.
Nous passons notre vie, écrit Jacqueline Barus-Michel dans son dernier ouvrage L’Énergie du paradoxe,
à « trafiquer » avec nos paradoxes fondamentaux, ces paradoxes « fournissant l’étincelle pour penser
autrement », transgresser les normes… et qui peuvent s’apparenter à « des jeux que la pensée s’offre
à elle-même » ; jeux inépuisables avec les contradictions et les affrontements avec le réel. La richesse
de cet essai et des hypothèses formulées, soulignées dans la rubrique Lire de notre numéro de mars,
est au fondement de ce débat.