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En juillet 2013, Ophélia Avron acceptait, dans le cadre de ce dossier, d’apporter son éclairage sur les processus de symbolisation et l’évolution qu’elle en proposait.
Le 2 octobre 2013, cette grande figure de la psychanalyse, et notamment du psychodrame, nous quittait, elle qui, à travers la mise en place de médiations
diverses, avait excellé à faire advenir chez l’autre son propre potentiel créateur, comme l’avait rappelé Henri-Pierre Bass en hommage à ses travaux*.
Depuis plusieurs décennies, tout s’accélère… tout va très vite… Trop vite ?
La clinique quotidienne témoigne d’une augmentation très sensible des troubles
dits « narcissiques », au détriment d’une symptomatologie névrotique plus classique.
Une sorte de tendance générale pousse l’individu à se détourner du monde extérieur pour entrer
dans la toute-puissance et l’illusion narcissique.
Si les pratiques cliniques à médiation se sont singulièrement développées, leur théorisation ne s’est pas pour autant précisée. S’appuyant sur les repères freudiens, René Roussillon propose une théorie générale sous forme d’une « métapsychologie de la médiation » : au-delà d’être « une clinique des objets produits », la clinique des médiations nous informe sur les processus psychiques contribuant au travail de symbolisation qui est en jeu.
À Montpellier, l’Unité de psychosomatique et psychopathologie de la douleur est un lieu de soin original où se pratique une approche intégrative dynamique. Quel sens donner à l’expression du symptôme ? Comment soulager la personne ? Quelles sont les techniques utilisables ? À partir d’un arrière-plan théorique psychanalytique, les psychothérapies à médiation se modulent en fonction de leurs indications et de leurs spécificités relatives aux différents médiateurs.
Transformateur de souffrances, soutien du travail psychique et des processus de symbolisation, facilitateur de liens et rencontres, le recours médiatisé à une expérience du corps caractérise bon nombre d’approches thérapeutiques. Mais comment rendre compte des étapes constitutives et de la spécificité des techniques à médiation corporelle ? Quels sont les enjeux et liens entre les expériences du corps et le travail psychique ?
Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.