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Quand une grossesse est annoncée, cela ne représente pas systématiquement une naissance. Mais cette information devient une différence qui fait la différence, pour paraphraser Gregory Bateson.
Depuis son apparition dans les années 1960, le génogramme s’est imposé comme un outil de référence dans l’appréhension des systèmes familiaux, devenant ainsi un incontournable dans la clinique systémique. Convaincues par sa vitalité et sa malléabilité dans les domaines de la thérapie, de la formation ou encore de la supervision, les auteures nous en font la démonstration en mettant en avant de manière originale les sept points forts – les 7 « A » –qui le caractérisent.
Dans un contexte de migration ou dans une famille culturellement mixte, la culture vient comme élément supplémentaire, un « plus un » complexifiant les relations, les places et les rôles de chacun. C’est sous l’angle d’une répartition d’appartenance et d’une redistribution des places que sont étudiées ici les relations au sein de la fratrie. Réflexions autour de cette multiculturalité familiale à travers deux exemples cliniques.
Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.
Dans une perspective systémique, les entretiens d’accompagnement psychologique des personnes en situation de handicap cognitif peuvent intégrer toutes les personnes qui participent à son réseau relationnel. Les auxiliaires de vie, également appelées « tierces personnes » par les usagers, y ont donc toute leur place. Quels sont alors les objectifs de cette démarche ? Quels sont les prérequis indispensables, mais aussi les limites de ce type d’aménagement ?
Extraire un enfant de sa famille pendant quelques mois pour lui permettre d’engranger des changements de comportements qui l’aideront à stopper sa prise de poids bouleverse inévitablement l’équilibre systémique familial. Un travail psychique groupal peut être proposé parallèlement aux parents pour préparer le retour à la maison, un dispositif singulier où ils pourront déposer leur angoisse, leur culpabilité ou encore travailler sur un narcissisme abîmé…