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Le psychologue ne dispose pas d’épreuves précises en psychopathologie. Les tests d’aptitudes ou de « performances maximales » renseignent sur un déficit relatif à l’attention. Pour évaluer les troubles du comportement, il faut passer par le discours du sujet. Les questionnaires ou des épreuves telles que le Rorschach ou le tat s’appuient sur le langage. Mais cela traduit mal les troubles quand le sujet est jeune. D’où l’intérêt de recourir parfois aux nouvelles technologies numériques.
Le TDAH ou Trouble déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie en France et justifie la prescription de dérivés d’amphétaminiques dont on ignore les effets à long terme. Et voilà que pour les adultes stressés, speedés, débordés, et débordant d’activités on parle de TDAH… Comment ce syndrome, si rare il y a trente ans, est-il devenu un problème de santé publique important pour les uns et une fausse épidémie, voire une catastrophe nationale, pour les autres. La polémique intéresse tous les acteurs de la santé mentale mais aussi les professionnels de l'enfance, les parents, les associations d'usagers et maintenant qu'il concerne aussi les adultes tous les citoyens sont potentiellement concernés. Au cœur des enjeux internes à la psychiatrie mais aussi des débats entre les nouveaux acteurs du diagnostic psychiatrique que sont les enseignants, les forums internet et les associations d'usagers, le TDAH interroge l'activisme médical, la place des experts et des classifications, le rôle des médicaments psychiatriques, et leur mésusage, l'importance du contexte psychologique et social…. Enfin le TDAH pose la question de l'influence du discours des neurosciences sur les politiques publiques. Un livre d’utilité publique, très documentée et très lisible, qui devrait devenir la référence sur le sujet.
L’usage des remédiations cognitives
assistées par ordinateur s’est répandu auprès
de populations de patients cérébro-lésés,
schizophrènes ou dépressifs, en ce qu’elles
permettent d’améliorer l’attention et la capacité
mnésique. Des programmes de trainings
cérébraux pourraient-ils être bénéfiques
pour des enfants rencontrant des troubles
de l’attention avec hyperactivité ? S’appuyant
sur des recherches abouties et en cours, une
approche singulière, mais complémentaire des
approches habituelles, pourrait être développée.
Peut-on apprendre à être intelligent ?
L’éducabilité cognitive est-elle
possible ? Existe-t-il des méthodes
qui permettent d’apprendre
à penser sans s’appuyer sur les contenus
spécifiques des disciplines scolaires
ou des apprentissages professionnels ?
Les acquis sont-ils transférables ? En bref, peut-on apprendre à apprendre ?
Le Trouble Déficit de l'Attention Hyperactivité (TDA/H) est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Ces vingt dernières années, le développement de modèles théoriques du trouble a engendré des avancées déterminantes pour sa compréhension. Parallèlement, les modèles animaux en neurobiologie et les données recueillies auprès de cohortes d'enfants et d'adolescents avec un TDA/H ont permis de mieux appréhender les mécanismes à l'œuvre non seulement dans le traitement pharmacologique, mais aussi dans le développement et le maintien des concomitances, qu'il s'agisse des troubles extériorisés ou intériorisés, et des troubles des apprentissages.
C'est cette compréhension globale du trouble et des interventions auprès de jeunes patients que cet ouvrage souhaite mettre en lumière. Loin des polémiques autour des psychostimulants, il importe de présenter des données scientifiques qui conduisent à recommander telle ou telle intervention reposant sur des preuves.