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La notion de diagnostic est actuellement impactée par l’opposition des concepts de subjectivité / objectivité et de déduction / induction. Et avec l’apparition des classifications, l’instrumentation des méthodes diagnostiques a été rapidement développée et présentée comme référent universel d’une demande globale de fiabilité. Mais ces technologies numériques ne sont-elles pas en train d’opérer un renversement épistémologique entre Sujet et Objet ?
À l’heure où le champ de la santé mentale est confronté à une crise majeure, les remèdes peuvent prendre la forme drastique d’une optimisation des pratiques, fondant notamment les espoirs sur l’innovation technologique et une meilleure utilisation des compétences du psychologue. Afin de réinterroger les implications d’une telle trajectoire donnée à la santé mentale et ses conséquences sur la pratique, l’auteur convoque ici le luddisme, un phénomène historique mettant en jeu le rapport des humains à la technologie.
La relation subjective que nous entretenons avec les technologies est semblable à celle que nous avons dans notre propre Moi. C’est une relation en et au double, que l’auteur introduit à travers les concepts d’« auto-empathie réflexive » ou encore d’« auto-empathie réflexive médiatisée », de sujet virtuel et de sujet augmenté. Mais cette duplicité du Moi peut faire défaut dans certaines organisations psychopathologiques. Un travail clinique avec les matières numériques peut être une piste pour tenter de la construire ou de la restaurer.
À travers leur ouvrage Le Nouveau Choc des générations, Marie-France Castarède
et Samuel Dock proposent un dialogue entre une senior et un jeune adulte.
À l’appui de leurs approches subjectives et d’apports théoriques empreints
de psychosociologie et d’une culture psychanalytique, les auteurs expliquent
la confrontation qui se joue dans la société postmoderne.
L'enfant, dans sa quête de réponses à l'énigme de l'existence, rencontre aujourd'hui de nouveaux outils technologiques qui modifient son ancrage corporel dans l'espace et le temps, comme ils imposent leur marque aux relations intersubjectives et à l'organisation des liens sociaux. L'usage de ces nouveaux objets est-il simplement instrumental, prothétique ou fétichique ? Comment l'enfant connecté peut-il maintenir un lien structurant avec son environnement humain tout en profitant des potentialités du monde numérique ? Les auteurs, pour la plupart cliniciens travaillant en institutions, témoignent de leur pratique quotidienne auprès d'enfants et de parents, dont les demandes ou les souffrances se disent avec les mots des discours actuels et se vivent avec les objets de télécommunication disponibles sur le marché. À partir de ces rencontres toujours singulières, ils tentent de penser les repères fondamentaux à garantir à l'enfant pour qu'il puisse, avec les nouveaux outils médiatiques, s'orienter et se développer.